Un nouveau balado pour mieux gérer son argent


David Descôteaux
Le Journal et QUB lancent un balado hebdomadaire consacré à la consommation et aux finances personnelles. Inspiré des populaires chroniques Dans vos poches, ce rendez-vous veut aider les Québécois à prendre de meilleures décisions financières. Aux commandes: l’économiste et chroniqueur Francis Gosselin. Nous l’avons rencontré.
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Vous êtes économiste de formation. Qu’est-ce qui vous a poussé à rendre les finances accessibles au grand public?
F.G.: C’est ce que je fais depuis la fin de mes études: vulgariser, simplifier, rendre compréhensible ce qui se passe dans l’économie. Avec l’inflation, la hausse du coût de la vie, la crise du logement, jamais ça n’a été aussi nécessaire. Je ne suis pas obsédé par l’argent, mais je crois qu’il faut en comprendre les mécanismes pour bien vivre, élever une famille, se réaliser. Le balado permet d’aller plus loin que mes chroniques ou mes interventions à la télé et à la radio.
Le balado porte-t-il davantage sur l’économie en général ou sur les finances personnelles?
F.G.: Les deux. On parle des marchés, de la politique publique, des déficits, mais aussi des dettes, de l’épargne, du budget familial. L’idée est de couvrir tous les angles. J’ai aussi la chance d’accueillir plusieurs collaborateurs du Journal pour profiter de leur expertise.
Est-ce que les Québécois sont aujourd’hui plus ouverts à parler d’argent qu’avant?
F.G.: Absolument. Nos grands-parents en parlaient peu; nos parents, un peu plus. Aujourd’hui, les jeunes n’hésitent pas à négocier leur salaire, discuter d’hypothèques ou de placements. Avec les bouleversements économiques actuels, on n’a plus vraiment le choix: l’argent est au cœur de nos vies et il faut en parler.
Quelles sont les préoccupations qui reviennent le plus souvent chez vos auditeurs?
F.G.: Ça dépend des générations. Les jeunes s’inquiètent surtout de l’accès au logement et à la propriété. Plus tard, c’est la préparation de la retraite qui devient centrale: savoir si l’épargne et les rentes seront suffisantes. Pour les grands-parents, c’est plutôt l’héritage ou la succession. Mais à tous les âges, le coût de la vie est une préoccupation transversale: se nourrir, se loger, se déplacer... ce sont des postes budgétaires devenus très lourds.
Qu’aimeriez-vous que les auditeurs retiennent après avoir écouté votre balado?
F.G.: Premièrement, qu’il faut parler d’argent encore davantage et s’y intéresser. Lire, s’informer, ça permet de réduire le stress et de prendre de meilleures décisions. Deuxièmement, j’espère qu’on adoptera des comportements plus sains: épargner un peu plus, vivre un peu moins à crédit, mieux planifier sa retraite et soutenir nos enfants. Bref, bâtir une relation plus intelligente et sereine avec l’argent.
Le balado Dans vos poches est disponible chaque week-end sur QUB et les plateformes du Journal.
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