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Un mouvement politique veut présenter 200 candidats dans la circonscription de Pierre Poilievre

Photo AFP
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Marie-Anne Audet

2025-05-06T20:07:23Z
2025-05-06T23:27:34Z
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Le mouvement politique canadien derrière 85 des 91 candidatures déposées dans la circonscription de Carleton, où s’est présenté Pierre Poilievre, souhaite récidiver pour la prochaine élection partielle qui mettra en scène le chef conservateur.

• À lire aussi: Protestation contre le système électoral: 91 candidats inscrits pour l’élection partielle de LaSalle-Émard-Verdun

Le comité Longest Ballot poursuit effectivement l’objectif de présenter 200 candidats dans la circonscription albertaine de Battle River—Crowfoot, où le député conservateur Damien Kurek a promis de démissionner afin de permettre à M. Poilievre de se présenter.

La motivation des militants du groupe est de critiquer le mode de scrutin canadien, a rappelé Jenny Cartwright, une Montréalaise qui en fait partie.

«Le Longest Ballot, c’est une initiative citoyenne qui veut attirer l’attention sur le dysfonctionnement du mode de scrutin uninominal à un tour. Et donc, pour faire ça, on essaie d’avoir le plus de candidats possible sur les bulletins de vote», a-t-elle expliqué au micro de Benoît Dutrizac à QUB radio et télé.

• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

«On veut attirer l’attention sur le fait qu’à notre avis, ce n’est pas normal que les élus décident des règles, parce qu’ils se retrouvent juges et parties en fait. [Ce n’est pas normal que les élus] décident de la façon dont ils sont élus, parce que ça donne des gouvernements qui ne sont pas équitables», a-t-elle ajouté.

Le chef conservateur a été visé afin de maximiser l’impact du groupe, selon elle.

«C’était la septième fois que le Longest Ballot [s’impliquait]. Ça a eu lieu dans des circonscriptions où des libéraux étaient en tête par le passé. Puis là, c’était une question de ressources. Et aussi, bien entendu, c’est qu’on veut attirer l’attention médiatique», a expliqué Mme Cartwright.

Le but de Longest Ballot n’est pas de diluer le vote, a soutenu la militante québécoise.

«Ce qu’on veut, c’est attirer l’attention médiatique sur le fait que le mode de scrutin est dysfonctionnel», a-t-elle plaidé.

«On ne vise personne. On vise le fait qu’on veut que les médias parlent du fait que le mode de scrutin est dysfonctionnel. [...] Les médias ne parleront pas du coin coin dans le nord du Yukon», a-t-elle ajouté.

Écoutez l’entrevue complète dans l’extrait audio ci-dessus.

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