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L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Près de 1800 ménages toujours à la recherche d’un logement un mois après le jour du déménagement

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Agence QMI

2025-08-02T18:34:00Z
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1828 ménages locataires n’ont toujours pas trouvé de nouveau toit, plus d’un mois après le grand jour du déménagement. Ces quelque 1800 Québécois sont activement accompagnés dans leurs recherches par un service d’aide dans la province alors que le 1er juillet dernier, environ 2000 ménages se trouvaient toujours sans logement.

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C’est ce qu’a révélé sur les ondes de LCN la porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme, se fiant aux données les plus récentes de la Société d’habitation du Québec (SHQ).

«Ça fait déjà quelques 1er juillet où on a un très grand nombre de ménages locataires mal pris», a indiqué la porte-parole du FRAPRU, samedi matin.

Cette situation persiste notamment depuis des années à cause des logements qui sont de moins en moins abordables et de l’insuffisance de logements sociaux sans but lucratif, selon le regroupement.

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«C’est sûr que si on compare avec [...] l’an passé, on voit que le nombre est plus grand, cette année, de ménages locataires en recherche de logement, activement accompagnés au lendemain du 1er août», a expliqué Mme Laflamme.

Malgré les données fournies par la SHQ, la porte-parole du FRAPRU prévient qu’il reste difficile de connaître le nombre exact de ménages sans logis.

«Plusieurs qui sont chez des proches par exemple, chez de la famille ou en camping, ne sont pas nécessairement recensés. On sait qu’il y en a 171 hébergés par des municipalités, mais plusieurs municipalités n’offrent pas d’hébergement temporaire», a-t-elle souligné.

Et ces chiffres sont toujours en évolution, parce que même si beaucoup de locataires déménagent le 1er juillet, de plus en plus changent de logement le 1er août et même le 1er septembre.

«Il y en a évidemment [des déménagements] durant toute l’année et donc [des gens] qui se trouvent un logement, [mais] il y en a d’autres qui arrivent un mois plus tard qui ne s’en trouvent pas. On ne s’en sort pas», a-t-elle déploré.

La porte-parole souhaite que des mesures d’aide d’urgence soient disponibles à longueur d’année et pas seulement le 1er juillet.

Voyez l’entrevue complète ci-dessus.

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