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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Un mégot provoque un feu de forêt au parc d’Oka

Le secteur brûlé était situé à proximité d'un quartier résidentiel

Photo tirée de la page Facebook du parc national d'Oka
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Photo portrait de Olivier Faucher

Olivier Faucher

2024-03-31T21:04:23Z
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Un feu de forêt vraisemblablement allumé par un mégot de cigarette dans le parc national d’Oka a brûlé l’équivalent de trois terrains de football dans la soirée de samedi.

Les pompiers de trois municipalités de la région ont été appelés à intervenir dans le parc national pour combattre des flammes qui se propageaient rapidement parmi les feuilles mortes et les branchages au sol.

C’est un citoyen en randonnée qui a signalé le brasier aux autorités. Ce dernier a publié en ligne des photos des flammes se propageant parmi le feuillage et des pompiers à l’œuvre.

«S’il n’y avait pas eu personne qui marchait à ce moment-là dans les sentiers, ça aurait pu se propager beaucoup plus que ça, a fait savoir le maire d’Oka, Pascal Quevillon.

Une équipe de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) les a rejoints dimanche matin pour s’assurer que les flammes étaient bel et bien complètement éteintes.

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La thèse du mégot de cigarette laissé par terre par un randonneur est celle privilégiée par le SOPFEU.

«C’est encore surprenant qu’en 2024 on soit obligés de dire au gens de ne pas jeter leur mégot par terre peu importe où, mais particulièrement en forêt», a indiqué Stéphane Caron, porte-parole de la SOPFEU

Près de résidences

Quelque 2,1 hectares de sous-bois ont brûlé dans le secteur de la colline du Calvaire situé au nord du parc, soit l’équivalent de trois terrains de football.

Un quartier résidentiel d’Oka est d’ailleurs situé à à peine 1km de là. Heureusement, le feu a pu être maîtrisé avant qu’il ne puisse s’en approcher.

M. Caron, explique que le printemps est propice à la propagation de feux de forêt en raison de la sècheresse du sol recouvert de feuilles mortes.

«Ça survient plus souvent qu’on pourrait le croire. Chaque année au printemps, il y a 275 feux en moyenne qui sont généralement à proximité de zones habitées.»

Déjà, cinq petits incendies de forêt sont survenus sur le territoire québécois cette année pour un total de 2,5 hectares brûlés. En moyenne, lors des dix dernières années, on ne comptait encore aucun incendie à pareille date.

Il est néanmoins trop tôt pour prédire de quoi aura l’air la saison des incendies de forêt, qui avait été exceptionnellement active l’été dernier. Des mois d’avril et de mai pluvieux pourraient aisément compenser le manque de neige, a évoqué la SOPFEU.

-Avec l’Agence QMI

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