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L'article provient de TVA Sports
Sports

Un match d’anthologie

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Photo portrait de Marc de Foy

Marc de Foy

2025-02-21T05:13:22Z
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BOSTON | Vous parlez d’une soirée! Vous êtes-vous rangés les ongles jusqu’au sang? On ne pouvait demander mieux comme spectacle. La finale entre le Canada et les États-Unis a rempli ses promesses. On débattra longtemps quelle place cette rencontre occupera dans les grands affrontements internationaux.

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Mais je vous le dis tout de suite, rien ne peut battre les matchs de la Série du siècle entre le Canada et l’Union soviétique, en 1972, pour l’intensité et l’émotion.

Rien!

Il n’y a pas de discussion possible.

Place au débat!

Après ça, le débat est grand ouvert.

Les points de vue de tous se valent. Ce qui est certain, c’est qu’on a assisté jeudi soir au plus grand match de hockey jamais disputé entre les Canadiens et les Américains.

Certains diront que la meilleure équipe n’a pas gagné.

C’est vrai que les Américains formaient une équipe jeune et dynamique.

C’est vrai qu’ils ont dominé la troisième période et cogner encore à la porte avant que Connor McDavid ne mette fin au duel en prolongation.

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C’est vrai que Jordan Binnington nous a donné des sueurs froides en quelques occasions. Mais c’est vrai aussi qu’il a fait les gros arrêts aux bons moments.

Deux pays à égalité

Qu’est-ce que cette victoire signifie pour le Canada?

Comme me l’a dit Mark Messier jeudi matin, les deux pays sont sur un pied d’égalité en termes de talent.

« Ils s’affronteraient 100 fois qu’ils remporteraient chacun 50 victoires », de dire Messier.

Côté politique, non, cette défaite des Américains n’empêchera pas le grand clown Donald Trump et son bouffon de service J.D. Vance de continuer à se moquer de nous. Ils vont continuer à nous faire dessus, ils diront ce qu’ils voudront, mais ça ne devrait plus nous affecter.

Au nombre de folies qu’ils disent à la minute, on ne devrait plus leur porter la moindre attention.

Quand on dit que le ridicule ne tue pas, ils en sont la plus flagrante des preuves.

Largesses des arbitres

Le plus beau, c’est que le match n’a pas été marqué de folies similaires à celle de samedi dernier. Il y a bien eu du chamaillage mais rien de grave.

Les arbitres ont fermé les yeux sur des infractions, comme ils ont l’habitude de le faire des séries éliminatoires. En prolongation, ils n’ont pas vu que les Canadiens avaient un joueur de trop sur la glace, ce qui a soulevé l’ire des spectateurs.

La chose la plus loufoque s’est passée lors de l’interprétation du O’Canada par Chantal Kreviazuk. Déconcentrée peut-être par les huées des partisans américains, la chanteuse originaire de Winnipeg a eu un blanc de mémoire en tentant de commencer l’hymne canadien en français.

Le calme est alors revenu et la foule entière s’est rangée derrière Mlle Kreviazuk pour l’aider à poursuivre sa prestation.

Prêts pour le match Canadien-Sénateurs?

On a eu droit aussi à des moments émotifs.

Lors des présentations visant à réchaufer la foule, on a vu un super montage vidéo dans lequel Kurt Russell, qui interprète le rôle de Herb Brooks dans le film Miracle sur glace, parlait aux joueurs de l’édition américaine de la Confrontation des 4 nations.

À partir de la troisième période, la foule a commencé à scander en mémoire de Johnny Gaudreau.

Espérons que ce tournoi signera l’arrêt de mort des matchs d’étoiles.

Et dire aussi qu’à partir de samedi, on va revenir à la routine.

Êtes-vous prêts pour le match Canadien-Sénateurs?

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