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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Un logement qui donne la nausée à Québec

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TVA Nouvelles

2023-07-02T18:04:12Z
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Le 2 juillet rime parfois avec mauvaises surprises pour certains propriétaires qui récupèrent leur logement après plusieurs mois et/ou années de location. 

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C’est le cas de deux copropriétaires de Québec qui ont retrouvé un de leurs logements dans un état plus que lamentable. 

Nourriture en décomposition laissée au sol, trous dans les murs, déchets sur les comptoirs, et insectes volants sont bien visibles: la scène donne la nausée. 

capture d'écran | TVA Nouvelles
capture d'écran | TVA Nouvelles

«J’étais sous le choc, j’étais abasourdi, je n’avais jamais vu aussi insalubre que ça», explique Alain Gingras copropriétaire de l’immeuble en entrevue à TVA Nouvelles. 

«J’avais déjà fait plusieurs interventions avec lui, parce que je craignais de retrouver le logement comme ça. J’avais espoir, j’avais parlé à son père deux fois. J’avais rencontré le locataire deux, trois fois», précise-t-il.  

  • Écoutez la chronique judiciaire avec Nicole Gibeault à l’émission d’Alexandre Dubé via QUB radio :

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Il constate ce dimanche que ses interventions n’ont rien donné.

L’autre propriétaire, Marc-Antoine Cyr, ajoute qu’il est parfois très difficile de faire appliquer un jugement du Tribunal administratif du logement (TAL), s’il en obtient un. 

Alain Gindras et Marc-Antoine Cyr | capture d'écran | TVA Nouvelles
Alain Gindras et Marc-Antoine Cyr | capture d'écran | TVA Nouvelles

«On a 10 ans pour faire appliquer un jugement, mais possiblement qu’on ne sera jamais capables d’avoir l’argent. La suite des choses est de ''stripper’'' le logement, de recommencer et de trouver un bon candidat qui va habiter dans notre immeuble.»

Ces deux propriétaires qui ont acheté la propriété il y a deux ans n’ont pas choisi ce locataire qui y habitait déjà lors de la transaction. 

Dépôt de garanti

Sachant que l’appartement était insalubre, il était impossible de le faire visiter pour un locataire potentiel. 

«On avait décidé d’attendre pour être certains, et on le retrouve dans cet état aujourd’hui», déplore Marc-Antoine Cyr. 

capture d'écran | TVA Nouvelles
capture d'écran | TVA Nouvelles

Si le logement apparaît en bien mauvais état dimanche, il était dans un état encore plus lamentable samedi quand il a été découvert par les propriétaires. 

«Je marchais sur les cannettes de bière, il y en avait partout. Il a fait un peu de ménage avant qu’on rentre à matin», précise-t-il. 

De nombreux propriétaires immobiliers demandent depuis de nombreuses années que le dépôt de garantie puisse être exigé au locataire à la signature du bail, ce qui est illégal actuellement au Québec. 

Il est toutefois légal d’accepter un dépôt que souhaiterait verser un locataire sur une base volontaire, fait savoir la CORPIQ sur son site internet. 

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