Un important lieu de rassemblement de Sept-Îles se détériore
Alexandre Cantin | TVA Nouvellea
Important lieu de rassemblement de Sept-Îles, sur la Côte-Nord, le Vieux-Quai montre des signes de faiblesse et son propriétaire, Pêches et Océans Canada, a dû mettre en place une restriction d’accès, ce qui inquiète la Ville.
Une petite partie de la structure est interdite d’accès depuis l’été dernier pour assurer la sécurité des piétons.
Pêches et Océans Canada n’a pas l’intention d’effectuer des travaux pour l’instant, mais procédera à une inspection sous-marine complète du quai en 2022.L’infrastructure est vulnérable aux tempêtes de plus en plus fréquentes. À marée haute, il n’est pas rare de voir de l’eau s’y accumuler.
«Oui ça nous inquiète parce qu’on ne voudrait pas perdre ce symbole-là», a indiqué le directeur général de la Ville de Sept-Îles, Patrick Gwilliam.
Il se préoccupe notamment de l’avenir du quai qui n’a subi aucune réfection depuis des dizaines d’années.
Si le Vieux-Quai n’est plus au cœur de l’activité économique de Sept-Îles depuis le départ des pêcheurs commerciaux, il reste très fréquenté par des pêcheurs sportifs, des citoyens et des touristes.
Les Septiliens ont un grand attachement pour cette infrastructure, un parc et un festival portant d’ailleurs son nom.
«Absolument qu’on craint qu’on empêche l’accès. C’est une place où les Septiliens viennent se retrouver pendant la période estivale, que ce soit pour aller pêcher ou admirer notre superbe baie. C’est un endroit que les Septiliens s’approprient pendant l’été. Empêcher complètement le passage, ce n’est pas envisageable», a souligné M. Gwilliam.
Le Vieux-Quai fait partie de la longue liste des quais jugés non essentiels par Pêches et Océans Canada, qui veut s’en départir.
La Ville de Sept-Îles pourrait être un éventuel acquéreur et des discussions ont d’ailleurs eu lieu il y a une dizaine d’années, mais aucune entente n’a été conclue.
Le Vieux-Quai devra subir une cure de jeunesse si son propriétaire souhaite relancer les démarches avec la Ville de Sept-Îles.
«Ce n’est pas quelque chose pour laquelle le Conseil est fermé. Mais avant de recommander cet acte au Conseil, il va y avoir de bonnes négociations avec Pêches et Océans Canada pour leur demander de mettre à jour et solidifier leur structure», a averti Patrick Gwilliam.