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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Un Lévisien aurait fomenté un coup d’État afin de renverser le gouvernement haïtien

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Jérémy Bernier | Journal de Québec

2022-11-17T14:50:16Z
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Des accusations en matière de terrorisme ont été déposées jeudi à l’endroit d’un quinquagénaire de Lévis qui aurait fomenté pour renverser le gouvernement haïtien de Jovenel Moïse.  

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D’après une enquête démarrée en juillet 2021 par l’Équipe intégrée sur la sécurité nationale de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Gérald Nicolas visait à prendre le pouvoir en Haïti en menant une révolution armée. 

Le Service de police de la Ville de Lévis (SPVL) a également permis d’obtenir des informations précieuses au sujet du coup d’État que préparait l’homme de 51 ans.

«Il est allégué que ce dernier aurait pris des actions concrètes, notamment en voyageant en Haïti, afin de faciliter l'organisation d'un groupe dont l'intention était de participer à un coup d'État contre l'autorité établie», indique la GRC par voie de communiqué. 

Photo tirée du site web de la Villa Royale à Saint-Frédéric
Photo tirée du site web de la Villa Royale à Saint-Frédéric

L’ancien président haïtien Jovenel Moïse a été assassiné le 7 juillet 2021, presque au même moment où débutait l’enquête. Toutefois, les autorités affirment qu’il n’y aurait aucun lien entre le meurtre et l’enquête. 

Gérald Nicolas comparaîtra au palais de justice de Québec le 1er décembre prochain. Il devrait faire face à des accusations de facilitation d’une activité terroriste, d’avoir fourni des biens à des fins terroristes et d’avoir quitté le Canada pour faciliter une activité terroriste. 

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«La GRC enquête sur toutes les activités criminelles impliquant des Canadiens à l'étranger. Ceux-ci s'exposent à des accusations en vertu du Code criminel du Canada», souligne l’organisation. 

Inhabituel

Contacté par Le Journal, le Service de police de la Ville de Lévis a confirmé être le corps de police à l’origine de l’enquête, disant l’avoir transférée rapidement à la GRC par la suite.

Les dossiers pour terrorisme sont rarissimes dans la juridiction du SPVL. Le service n’étant pas outillé pour mener à terme ce genre d’enquête, elles sont systématiquement remises à un corps supérieur, a expliqué la porte-parole Véronique Blouin.

Le SPVL n’a pas voulu préciser les circonstances ayant mené à l’ouverture de l’enquête.

La GRC encourage les citoyens à rester vigilants et à signaler toute information sur le terrorisme ou sur des activités suspectes connexes au Réseau info-sécurité nationale (1-800-420-5805) ou au service de police de leur communauté. 

— Avec la collaboration de Dominique Lelièvre

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