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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Ma vie en films - Mariana Mazza: «un legs artistique très clair» au cinéma

TOMA ICZKOVITS/AGENCE QMI
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Isabelle Hontebeyrie

2021-08-28T08:00:00Z
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L’humoriste Mariana Mazza a effectué sa toute première apparition au grand écran en 2017 dans «Bon Cop, Bad Cop 2», suivi de «De père en flic 2», quelques mois plus tard. Aujourd’hui à l’affiche de «Maria», dont elle a co écrit le scénario, elle est en plein tournage de «Lignes de fuite». Elle en profite donc pour nous dévoiler son côté résolument cinéphile! 

Mariana, quel est votre premier souvenir d'une salle de cinéma?

C’était «Titanic» avec ma mère et sa meilleure amie. C’est le premier souvenir que j’ai, j’avais 7 ou 8 ans. Je ne me souviens pas du film en tant que tel. Je me rappelle que c’était très long, que j’écoutais de manière très distraite et que ma mère avait pleuré.

Votre premier film marquant?

«Le roi lion». Tout le côté du père qui décède, qui revient, l’amour entre les deux lions... Ç'a été mon tout premier film préféré.

Et un plus récent?

Le film le plus récent qui m’a marquée est «Une jeune femme pleine de promesses» que j’ai vu quatre fois. J’ai adoré ce film, c’était brillant! Il était temps qu’il y ait des voix féminines où l’objectif n’est pas que la fille tombe en amour avec le garçon. Parfois, j’en ai un peu marre de voir que la protagoniste doit tout le temps être en quête d’amour et que tout dépend de l’amour qu’elle a pour quelqu’un d’autre alors qu’elle peut être en quête d’elle-même.

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Vous entamez une carrière au cinéma. Qu’allez-vous y chercher que vous ne trouvez pas sur scène?

Un résultat qui reste. Tout ce que je fais sur scène disparaît une fois que la performance est terminée. Un film, ça reste. J’ai un legs artistique qui est très clair qu’on ne retrouve pas nécessairement lorsqu’on est sur scène.

Le film qui vous fait immanquablement pleurer?

«La blonde de mon père» avec Susan Sarandon et Julia Roberts! Je pleure 100% des fois. La musique, le fait que la mère a le cancer et va mourir, elle sait que c’est son dernier Noël, qu’elle n’a pas le choix de passer le flambeau à la nouvelle belle-mère... Ce film fait partie des très, très bons films que j’ai vus dans ma vie.

Le film qui vous a traumatisée, enfant?

«Jack» avec Robin Williams, dans lequel il est un garçon adulte. Ce film m’a marquée dans la méchanceté. Robin Williams y joue un garçon qui a 15 ou 16 ans, mais qui a la mentalité d’un enfant de 8 ans. Il se lie d’amitié avec des enfants de son âge mental et il se fait intimider et est incapable de se défendre. La méchanceté a toujours été quelque chose qui m’a marquée. Dans la vie, j’ai beaucoup de défauts, mais je ne suis pas méchante.

Votre premier «kick» au cinéma?

Heath Ledger. Il a été l’homme de ma vie et l’est encore. Il est l’acteur qui a fait battre mon cœur le plus souvent. Dans «10 choses que je déteste de toi», je voulais qu’il m’aime!

La trame sonore qui a bercé votre adolescence?

Je pense que mon film préféré à vie est «Madame Doubtfire». Je pense que je pourrais reconnaître chaque chanson de la bande sonore qui n’est qu’instrumentale.

Une réplique de film que vous aimeriez voir sur votre pierre tombale?

Il s’agit d’une réplique de «Billy Madison» qui me fait rire à chaque fois. Quand Billy est dans le bain, qu’il joue avec deux bouteilles de shampoing, qu’il regarde un cygne en plastique et qu’il dit: «Qu’est-ce que tu regardes sous la douche, le cygne?»

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