Un jeune cycliste italien est mort en course au Tour du Val d'Aoste
Samuele Privitera, 19 ans, est mort mercredi à l'hôpital Parini d'Aoste après une chute lors d'une épreuve.
Jean-François Racine
En plein débat sur la sécurité des cyclistes au Tour de France, un jeune espoir de 19 ans est mort dans une autre course au nord-ouest de l’Italie.
Samuele Privitera est mort mercredi à l'hôpital Parini d'Aoste.
Le cycliste participait au Tour du Val d’Aoste lorsqu’il a été victime d’une chute.
Les circonstances entourant l’accident du coureur italien de l’équipe Hagens Berman Jayco restent à éclaircir.
Interruption
La deuxième étape prévue jeudi en Haute-Savoie a été annulée mais la course devrait se poursuivre.
Le Tour du Val d’Aoste doit reprendre vendredi par entre Pré-Saint-Didier et le Col du Grand-Saint-Bernard.
La Vallée d'Aoste est une région du nord-ouest de l'Italie bordée par la France et la Suisse. S'étendant dans les Alpes occidentales, elle est célèbre pour les pics enneigés du Cervin, du mont Blanc, du mont Rose et du Grand Paradis.
Selon l’organisation de l’épreuve, une minute de silence précédera l’étape et le premier tronçon sera neutralisé.
Au sein de son équipe américaine, Samuele Privitera était dirigé par le directeur Axel Merckx. L’équipe Hagens Berman a souvent participé au Tour de Beauce, au Canada.
Un hommage
Le fils du grand Eddy Merckx a rendu hommage au jeune homme.
« Sa perte est indescriptible. Personnellement, j'ai du mal à exprimer la tristesse que je ressens, mais je suis profondément reconnaissant pour chaque moment que nous avons partagé avec lui et pour la joie qu'il apportait à notre équipe chaque jour. Il aimait le vélo, il aimait la caméra, il aimait sourire, il aimait rire, mais surtout, il aimait sa famille et ses coéquipiers. »
Deux ans après la mort de Gino Mader en juin 2023, le Tour de Suisse avait annoncé des nouveautés censées permettre d'améliorer la sécurité des coureurs lors de son édition 2025.
La sécurité des cyclistes fait à nouveau l’objet d’un débat sur le Tour de France avec un nombre élevé de chutes graves.
Au sprint, les coureurs peuvent dépasser les 70 km/h alors qu'en montagne, les descentes se font parfois à 100 km/h.