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L'article provient de Le Journal de Québec
Société

[PHOTOS] Un «espace de paix» en mémoire de Norah et Romy

L’espace situé derrière les locaux de Deuil-Jeunesse a été inauguré mercredi

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Photo portrait de Jérémy Bernier

Jérémy Bernier

2021-10-06T16:20:26Z
2021-10-07T01:15:19Z
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Le Jardin Norah et Romy, un « espace de paix et de réflexion » bâti en mémoire des deux fillettes assassinées en juillet 2020, voit le jour dans la cour arrière de l’organisme Deuil-Jeunesse.

• À lire aussi: Les fillettes Carpentier honorées à Lévis

« Ce projet a pu être réalisé [...] à un moment où j’avais le plus besoin de faire vivre [mes filles] à tout jamais », a soufflé tristement la mère des jeunes filles, Amélie Lemieux, mercredi matin. 

Photo Jérémy Bernier
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Six mois après le dévoilement des esquisses du projet, le Jardin Norah et Romy a finalement été inauguré dans la cour de Deuil-Jeunesse, à Charlesbourg.  

Photo Jérémy Bernier
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Sous un soleil radieux, Mme Lemieux a lancé l’ouverture officielle de l’endroit en coupant le ruban, après avoir livré un touchant témoignage sur la vie de ses enfants. « Quand je rentre dans le jardin, ce n’est pas qu’un jardin que je vois. C’est le côté ludique de mes filles », dit-elle, assurant qu’elles doivent être heureuses « assises sur leur nuage ». 

Recueillement 

Maison de poupées géante pour Romy, blocs à l’effigie du jeu vidéo Minecraft pour Norah et toute une panoplie d’espaces de détente colorés... 

Photo Jérémy Bernier
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Voilà à quoi l’on peut s’attendre en entrant dans l’espace mis sur pied à l’image des deux jeunes filles.  

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Le Jardin Norah et Romy, situé derrière les locaux de Deuil-Jeunesse, à Charlesbourg, a été créé à l’image des deux fillettes assassinées.
Le Jardin Norah et Romy, situé derrière les locaux de Deuil-Jeunesse, à Charlesbourg, a été créé à l’image des deux fillettes assassinées. Photo Jérémy Bernier

« Il s’agit maintenant d’un lieu de recueillement pour les petits et grands de notre organisme qui traversent des moments souffrants », explique la présidente et fondatrice de Deuil-Jeunesse, Josée Masson. 

Photo Jérémy Bernier
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« Cet espace de confidence et d’émotion redonne à chacun le droit de vivre son propre drame », poursuit-elle. 

Chaque section du Jardin Norah et Romy a ainsi été réfléchie pour permettre de faire de l’intervention auprès des personnes endeuillées. 

Photo Jérémy Bernier
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Mme Masson espère d’ailleurs que ce projet permettra de redonner un certain sens au drame sans nom qui a éprouvé la famille des enfants. 

Photo Jérémy Bernier
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« La seule chose que la mort ne tue pas, c’est les souvenirs et c’est l’amour. C’est ça qu’on voulait qui transparaisse ici. »

Retard

Rappelons que c’est, notamment, grâce à des milliers de dollars de dons amassés lors de la journée Mardi Je Donne, en décembre dernier, que le projet a pu voir le jour.

Photo Jérémy Bernier
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Ce dernier aurait cependant dû être achevé en juin, mais des problèmes d’approvisionnement ont mis des bâtons dans les roues de l’organisme. 

Leur mère, Amélie Lemieux, et la présidente de Deuil-Jeunesse, Josée Masson, visitent la maison de poupées de Romy.
Leur mère, Amélie Lemieux, et la présidente de Deuil-Jeunesse, Josée Masson, visitent la maison de poupées de Romy. Photo Jérémy Bernier

« On n’a pas voulu précipiter les choses pour respecter les attentes de Mme Lemieux. Pour nous, c’était une priorité de respecter le sens qu’elle voulait donner [à cet espace] », précise Mme Masson.

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