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L'article provient de 24 heures

Un Français parcourt 4000 km à vélo pour découvrir le Québec (et l’identité québécoise)

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Photo portrait de Alice  Fournier

Alice Fournier

2025-07-09T15:30:35Z
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Jeremy Rubier parcourra, seul, 4000 kilomètres à vélo partout dans la province pour découvrir ce que ça veut dire, en 2025, d’être un Québécois. Le réalisateur et français naturalisé canadien partage avec nous les coulisses de son projet, Le Grand Détour, qui culminera avec un documentaire.

Avec sa caméra, son matériel de tournage et son équipement de camping, Jeremy Rubier, qui est installé à Montréal depuis 12 ans, sillonne les routes du Québec.

C’est avec Tourisme durable Québec qu’il a déterminé la route qu’il emprunte, tout comme les gens qu’il rencontre et chez qui il s’arrête.

«Non seulement, j’ai réussi à avoir un tracé à travers le Québec qui a du sens, mais, en plus de ça, à être logé dans des endroits tenus par les passionnés du Québec», souligne le jeune homme de 36 ans.

Photo courtoisie
Photo courtoisie

Jeremy Rubier a quitté Montréal le 15 juin. Il a atteint le Saguenay et roule maintenant vers la Côte-Nord.

Prêt à dormir même dans la boue, il pédale de foyer en foyer sur les routes québécoises, même si elles lui donnent souvent du fil à retordre.

«Faire l’île d’Orléans jusqu’à Baie-Saint-Paul sur la 138 super à-pic à côté des camions, t’as envie de, t’as envie de mourir quoi!», plaisante-t-il.

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«Ça va être plus facile en Estrie», ajoute-t-il.

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Malgré les difficultés, Jeremy Rubier est sans appel: le vélo est idéal pour découvrir le Québec. Il permet de prendre son temps, d’apprécier le décor et d’apprécier aussi la difficulté du territoire.

Même que pour lui, «la seule manière de découvrir le Québec, c’est de le faire à vélo».

Trouver l’enracinement

C’est pour donner du sens à sa vie de ce côté-ci de l’Atlantique que Jeremy Rubier a entrepris son grand voyage.

«L’identité montréalaise, je la connais par cœur», lance-t-il.

Mais pour lui, ce n’est pas suffisant.

«Je ne veux surtout pas me retrouver à rester au Plateau pendant toute ma vie, à ne côtoyer que des Français», insiste-t-il.

Il prévoit de finir sa traversée du Québec le 15 août, après deux mois de tribulations. Il souhaite diffuser son documentaire Le Grand Détour au printemps 2026.

«Ultimement, j’aimerais que ça motive les gens à faire du vélo l’été prochain!», confie-t-il.

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