Un espoir du CH brillait par son absence au camp de développement: voici ce qu’on l’on sait

Le gardien Quentin Miller n’était pas au camp de développement du Canadien de Montréal, la semaine dernière, ce qui a soulevé des questions, entre autres parce qu’il se retrouve dans un flou de la convention collective de la LNH à la suite de son départ vers la NCAA.

Miller, repêché en quatrième ronde par le CH en 2023 alors qu’il évoluait pour les Remparts de Québec, a annoncé il y a quelques mois qu’il rejoindrait finalement l’Université de Denver la saison prochaine. En temps normal, un joueur repêché de la LCH a deux ans pour signer un contrat avec l’équipe qui l’a réclamé, sans quoi il redevient admissible à la séance de sélection. Miller aurait donc dû s’entendre avec le CH, au maximum le 1^er juin dernier.

Toutefois, le fait qu’il a quitté pour la NCAA, où les joueurs ont plutôt quatre ans pour s’entendre avec leur équipe, a exposé le flou qui persiste en raison du changement de réglementations. On vous exposait ce flou dans un texte que vous pouvez lire ici.

À noter que dans la nouvelle convention collective, ratifiée mardi par la LNH et l’Association des joueurs, tous les joueurs, peu importe le circuit de leur provenance, auront quatre ans pour signer leur premier contrat professionnel.

Alors, pourquoi était-il absent?

Tout ce long préambule pour en revenir à la question de départ. Si Miller n’était pas au camp de développement du CH, ça n’a rien à voir avec le flou sur sa situation. Le CH conservera ses droits jusqu’au 1^er juin 2027, comme le confirmait l’Agence QMI le 2 juin dernier.

Miller avait plutôt des engagements scolaires à Denver, lui qui suit des cours d’été afin de remplir toutes les exigences qui lui permettront d’être admissible à disputer sa première saison dans la NCAA en 2025-2026.