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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Un enfant par jour frôle la noyade au Québec

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Photo portrait de Dominique Plante

Dominique Plante

2024-05-25T21:48:17Z
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Les urgences des hôpitaux de la province attendent au moins un enfant par jour pour des cas de noyade ou de quasi-noyade, selon une nouvelle étude.

Les enfants plus âgés sont autant à risque de se noyer que les plus jeunes, selon cette étude réalisée par l’Hôpital de Montréal pour enfants avec le bureau du coroner et l’INSPQ.

«On s’est rendu compte que c’est beaucoup plus fréquent qu’on pense», affirme le Dr Hussein Wissanji, chirurgien général pédiatrique à l’Hôpital de Montréal pour enfants.

Cette vague inquiétante serait plus récurrente lors des fins de semaine.

Les enfants à un âge plus avancé sont plus à risque de noyades dans les plans d’eau naturels, comme les rivières et les lacs. En ce qui concerne les plus jeunes, ceux-ci ont tendance à vivre un tel événement dans les piscines résidentielles. Pour le docteur, c’est dans ces moments que le rôle des clôtures est crucial.

Le plus important reste la surveillance humaine. «L’immense majorité des noyades et des quasi-noyades avait un problème soit au niveau de la surveillance active, mais qui avait eu de la distraction, ou soit qu’il n’y avait aucune surveillance active», explique-t-il.

Il ajoute que pour les adultes, ceux-ci peuvent penser que l’eau est apaisante, mais pour les plus jeunes, «il faudrait changer notre perspective. On ne laisserait pas notre enfant près d’un feu sans surveillance, même pas pour une seconde.»

«Pour chaque fois qu’il y a une nouvelle [noyade] à la télévision, on va avoir environ dix visites à l’urgence», déclare le Dr Wissanji.

Le docteur suggère aussi que les enfants ayant l’âge requis suivent des cours de natation.

«Ce n’est pas comme dans les films, une noyade, ça peut arriver en 20 secondes», indique-t-il.

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.

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