Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Un élève de 15 ans aurait agressé sexuellement quatre ados

Partager

Yves Poirier | TVA Nouvelles

2022-04-11T17:30:36Z
Partager

Un élève de l’école secondaire des Sources à Dollard-des-Ormeaux, dans l’ouest de Montréal, aurait agressé sexuellement plusieurs adolescentes à l’intérieur même de l’école.

Selon des témoignages obtenus par TVA Nouvelles, au moins quatre élèves auraient été victimes de ses agissements.

Deux d’entre elles ont tenu à dénoncer l’affaire, estimant ne pas recevoir l’aide voulue de leur école.

«Il m’a pris puis il m’a poussée sur le mur. Il m’a embrassée, mais je lui ai dit non et d’arrêter», a raconté une élève dont nous ne pouvons révéler l’identité.

«Il m’a pris au mur et a touché mes fesses. Je lui ai dit d’arrêter. Je l’ai poussé fort et je suis partie parce que je ne veux pas avoir de problèmes comme ça», a ajouté une autre jeune fille.

«J’ai tout dit à la directrice, mais elle m’a dit de ne pas parler et de ne rien dire. Mais d’habitude quand tu te fais agresser, tu es supposée parler. Mais elle m’a dit de ne rien faire.»

Le père d’une des adolescentes a confirmé qu’il n’avait pas réussi à obtenir de réponses de la part de l’école des Sources.

«Je suis étonné, on n’a aucune réponse de l’école. Ils ne nous ont jamais contactés pour nous informer de la situation, de ce qui est arrivé (...) Je n’ai aucune réponse de l’école. Je continue à appeler et ils ne donnent pas de réponses», a-t-il expliqué.

La direction de l’école garderait sous silence le statut du présumé agresseur qui aurait été suspendu trois jours et ne fréquenterait plus l’établissement.

Du côté du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys, on indique qu’on ne peut commenter les dossiers des élèves.

«Dans le type de situation dont vous faites référence, nous procédons comme suit: l’agresseur allégué est automatiquement suspendu de l’école pour une période indéterminée et la décision de le réintégrer est basée sur les conditions émises par nos partenaires experts.»

La DPJ serait impliquée dans ce dossier.

Publicité
Publicité