Un bâtiment résidentiel de deux logements a été complètement détruit par un incendie de troisième alarme qui a nécessité une cinquantaine de pompiers dans le nord de Charlesbourg, très tôt vendredi matin.

• À lire aussi: Vol qualifié à Québec : un suspect arrêté

C’est un des occupants de l’endroit, réveillé par son avertisseur de fumée, qui a contacté les pompiers vers 2h51 du matin, alors que des flammes s’échappaient déjà de son entretoit. 

« Quand j’ai entendu le crépitement à l’extérieur, je suis sorti en courant avec mon extincteur. Mais j’ai bien vu que c’était déjà trop tard », raconte Dave Fortier, propriétaire de la maison.

Dès leur arrivée sur place, les pompiers ont dû demander une troisième alarme en raison des risques de propagation importants. Une cinquantaine de sapeurs ont mis l’épaule à la roue pour étouffer l’incendie localisé dans l’entretoit, la structure et le mur extérieur arrière.

« Plusieurs ouvertures dans les murs ont été nécessaires. Il y a eu un effondrement d’une partie de la toiture », explique le porte-parole du Service de protection contre les incendies de la Ville de Québec (SPCIQ), Alexandre Lajoie.

Sains et saufs

L’ensemble des occupants des deux résidences ont pu évacuer le bâtiment avant qu’il ne soit trop tard. Quand il a vu l’ampleur du brasier, M. Fortier s’est empressé de faire sortir toute sa famille et ses animaux de la demeure. 

« L’avertisseur de fumée a possiblement sauvé une vie dans cette affaire », soutient de son côté le porte-parole du SPCIQ, faisant référence au beau-père de l’homme, qui habitait le logement adjacent.

Ils ne pourront toutefois pas réintégrer leur demeure en raison des dommages trop importants à la structure de la bâtisse. C’est la Croix-Rouge qui les a pris en charge. 

Un bâtiment voisin a également subi des dommages à son revêtement en vinyle en raison de la chaleur émise par le feu.

« Notre mère est en voyage en Espagne depuis une semaine, on n’est pas capable de la joindre. Elle va avoir une belle surprise en revenant... », soupire Dominic Bérubé, fils de la propriétaire.

Une cigarette responsable?

Le commissariat aux incendies s’est rendu sur place pour déterminer l’origine et la cause du brasier. Tout porte à croire qu’il s’agirait d’un événement accidentel, assure-t-on.

Si rien n’a été confirmé pour le moment, Dave Fortier affirme qu’un mégot de cigarette mal éteint par son beau-père, qui est également son locataire, serait à l’origine de l’incendie. 

« Le botch a été déposé vers 18h30-19h, il a travaillé longtemps avant de prendre feu. À part quelques appareils que les pompiers ont réussi à sauver, on a presque tout perdu », déplore l’homme.