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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Un doublé pour l’aéroport de Québec: YQB renoue avec la rentabilité en 2024 et enregistre une hausse de l’achalandage

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Photo portrait de Diane Tremblay

Diane Tremblay

2025-05-08T16:34:52Z
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L’Aéroport international Jean-Lesage de Québec (YQB) renoue avec la rentabilité en dégageant un revenu net de 3,6M$, en 2024, une année qui a aussi été marquée par une hausse de l’achalandage de 2,9%.

L’an dernier, l’aéroport a accueilli 1 737 803 passagers, soit 49 067 de plus que l’année précédente.

Lorsqu’on regarde vers l’avenir, l’objectif est de 2,4 millions de passagers en 2030.

Après quatre années de déficits, le président et chef de la direction, Stéphane Poirier, se dit «très content» de ce retour vers la rentabilité. Le déficit en 2023 s’élevait à 1,2 M$.

Stéphane Poirier, président et chef de la direction - Aéroport de Québec inc., lors de la présentation des résultats financiers de 2024, jeudi.
Stéphane Poirier, président et chef de la direction - Aéroport de Québec inc., lors de la présentation des résultats financiers de 2024, jeudi. Photo Diane Tremblay

«On débute la récapitulation de l’année 2024 avec beaucoup d’enthousiasme parce qu’on a renoué avec la rentabilité et c’est un peu plus tôt que prévu. On est très fiers de ça», a-t-il dit lors de la présentation des résultats financiers, jeudi.

Les revenus totaux atteignent 88,4M$, ce qui représente près de 20M$ additionnels avec un achalandage légèrement inférieur à celui de 2019.

«Ce n’est pas parce qu’on a augmenté nos frais qu’on fait plus d’argent, c’est parce que les gens aiment les services qu’on leur donne et ils dépensent plus», souligne M. Poirier.

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L’achalandage

Au chapitre de l’achalandage, YQB estime que l’industrie subit encore les effets résiduels de la pandémie.

«Il manque de disponibilités d’avion. Il y a des pièces qui rentrent moins bien en raison des chaînes d’approvisionnement. Il y a toujours des enjeux de pénurie de pilotes, mais c’est en train de se résorber. On pense que la croissance en 2026-2027 va être beaucoup plus forte, parce qu’on s’attend à des livraisons d’appareils.»

Parmi ses clients, YQB compte 12 transporteurs et offre 30 destinations en vol direct à partir de Québec.

«Il y a toujours un passager sur deux dans notre grande région qui choisit de partir d’un autre aéroport», a-t-il toutefois précisé.

«Et c’est notre défi de les convaincre que partir de Québec est non seulement abordable, mais qu’en plus, c’est quelque chose qui va leur simplifier la vie. On veut [...] que les gens aient le réflexe de regarder l’offre disponible avant de finaliser leur plan de voyage.»

Clientèle américaine

La clientèle américaine constitue environ 65% de l’achalandage à YQB.

«Notre trafic américain est en croissance contrairement à plusieurs villes canadiennes, où le trafic est en déclin», a dit M. Poirier.

«[...] La plupart des aéroports canadiens voient un déclin dans leur trafic transfrontalier pour l’été 2025. Chez nous, c’est le contraire. On voit une augmentation du trafic», a-t-il ajouté.

«Il semblerait que les Américains veuillent toujours venir au Canada avec leur dollar qui est très fort, et ils sont en amour avec la ville de Québec.»

D’ailleurs, American Airlines bonifie sa desserte à Québec avec l’ajout de vols en provenance et en partance de Charlotte et Dallas, notamment, en plus des autres vols vers Philadelphie et Chicago.

C’est sans compter quatre vols par jour vers New York sur United, à partir de l’été.

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