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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

«Un doigt dans les fesses» peut sauver la vie: un père atteint du cancer brise les tabous

Capture d'écran tirée de Facebook d'Ian Trushell
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Agence QMI

2024-02-06T11:34:31Z
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Un père de famille atteint d’un cancer de l’intestin de stade 4 a fait de la prévention son cheval de bataille en tentant de briser les tabous entourant les examens de la prostate, qui freinent plusieurs hommes à obtenir de l’aide médicale.  

«Ne soyez pas stupide, car cela pourrait littéralement vous sauver la vie», a martelé lundi, sans mâcher ses mots, le Britannique Ian Trushell, sergent pour la Royal Air Force, à «The Independent». 

L’homme de 49 ans de Northumberland, qui s’est toujours maintenu en forme, a pris la parole pour encourager les hommes à ne pas se laisser freiner par les examens de la prostate, après avoir lui-même été diagnostiqué avec un cancer de l’intestin incurable de stade 4 en août 2022. 

«Ils vérifieront s’il y a des hémorroïdes, ce qui est un doigt dans les fesses, et je sais que certaines personnes sont gênées par cela. Mais je veux que les gens surmontent cela et voient la situation dans son ensemble: [les médecins] pourraient attraper un cancer à un stade précoce», a poursuivi le quadragénaire au journal britannique. 

Le père de trois adolescents avait commencé à ressentir de la fatigue, qu’il attribuait au stress et à la vieillesse, lors d’un déploiement de quatre mois à Oman, dans l’Asie de l’Ouest, vers la fin de 2021. 

Mais ce n’est qu’en juillet 2022 qu’il se serait décidé à consulter après avoir subi des maux de ventre et trouvé du «sang noir» lors de son passage à la salle de bain, a-t-il poursuivi en entrevue. 

Après un bref examen de la prostate, le médecin l’a référé à une colonoscopie, une procédure médicale durant laquelle un tube long flexible, muni d’une petite caméra est utilisé pour vérifier les intestins, révélant la présence du cancer répandu jusqu’à son foie.

«Ce n’est pas [une procédure] agréable, mais il faut le faire», a réitéré le quadragénaire à «The Independent». 

Malgré son diagnostic pessimiste, le père de famille a espoir, après 16 cycles de chimiothérapie, de prolonger son espérance de vie qui était initialement de deux ans, après avoir trouvé un spécialiste en Allemagne.

Pour couvrir les coûts de 50 000 livres sterling, l’équivalent de près de 85 000 $, sa famille a mis sur pied une campagne de sociofinancement, qui avait atteint près de la moitié de l’objectif mardi. 

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