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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Jelly Roll au Centre Vidéotron: un début d’histoire d’amour avec Québec

Marcel Tremblay / Agence QMI
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Photo portrait de Yves Leclerc, Agence QMI

Yves Leclerc, Agence QMI

2025-03-27T03:10:42Z
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Il s’est excusé de n’être jamais venu à Québec et a promis qu’il s’arrêtera au Centre Vidéotron à chacune de ses prochaines tournées: Jelly Roll a conquis la Vieille Capitale. C’était un mercredi, mais côté ambiance, ça ressemblait pas mal plus à un vendredi ou à un samedi soir.

L’amphithéâtre était rempli au maximum de sa capacité pour cette dernière soirée d’une série de 13 spectacles au Canada pour la tournée The Beautifully Broken. L’alcool coulait à flots, c'était festif et il y avait beaucoup d’ambiance.

Jelly Roll ratisse large. On l’identifie à la scène country, mais ce style musical est devenu, depuis quelques années, un assemblage de toutes sortes de choses. Pour cet auteur-compositeur-interprète de Nashville, c'est un mélange de folk, de rock, de moments «émo» et de hip-hop. Il y avait moins de chapeaux de cowboy que d’habitude.

L’Américain de 40 ans a lancé sa prestation avec un bain de foule en se dirigeant vers une petite scène aménagée à l'arrière de la patinoire.

Il a chanté les premiers mots de I Am Not Okay pendant qu'une structure, ressemblant à celle d'une maison, était en flammes au-dessus de lui. Une superbe entrée. Tout le monde était debout dans l’amphithéâtre.

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Marcel Tremblay / Agence QMI
Marcel Tremblay / Agence QMI

De retour sur la scène principale, vaste, avec des passerelles de chaque côté et des écrans géants, Jelly Roll, entouré de sept musiciens et de trois choristes, a offert un très beau moment avec Son of a Sinner, le titre qu’il l’a fait connaître.

Il a poursuivi avec un segment plus country, pour ensuite interpréter Good Riddance, de Green Day, et Lonely Road, et continuer avec un pot-pourri gangsta-rap avec des titres de Easy-E (Boyz ‘n’ the Hood), Eminem (Lose Yourself) et Outkast (Ms. Jackson). Le public, à ce moment, s’est mis à scander les «ohé, ohé, ohé», envoyant une énorme dose de bonheur au héros de la soirée.

«Je promets de revenir dans cet amphithéâtre, un des plus beaux au monde, à chacune de mes tournées», a-t-il dit.

Marcel Tremblay / Agence QMI
Marcel Tremblay / Agence QMI

Jelly Roll a une palette musicale très large et c’est une de ces forces. Il a rapidement connecté avec le public de Québec, précisant que cette soirée en serait une d’espoir et de guérison. On le sent investi et sincère. Un cool guy. Il a même offert un medley canadien avec How You Remind Me, du groupe mal-aimé Nickelback, Ironic, d’Alanis Morissette, et Life is a Highway, de Tom Cochrane. Jelly Roll est ensuite revenu sur la petite scène, sous une structure en flammes, que la pluie et des flocons sont venus éteindre, durant l’immense Save Me, qui a mis un terme à ce qui ressemblait à un début d’histoire d’amour.

Marcel Tremblay / Agence QMI
Marcel Tremblay / Agence QMI

En ouverture de soirée, l’Américaine Savannah Dexter a mis un peu de temps à créer une certaine ambiance. C’était un peu mou. Il a fallu l’arrivée de son conjoint, Brabo Gator, pour dynamiser un peu la prestation.

Marcel Tremblay / Agence QMI
Marcel Tremblay / Agence QMI

L’Ontarien Josh Ross a ensuite livré une prestation plus rock, plus énergique et qui a été appréciée. Le chanteur-guitariste de 30 ans et ses quatre musiciens n’ont pas mis de temps à installer une belle ambiance dans l’amphithéâtre. Ross avait donné son tout premier spectacle dans un aréna, au Centre Vidéotron, en juin 2023, en première partie de Nickelback.

Marcel Tremblay / Agence QMI
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