Jelly Roll au Centre Vidéotron: un début d’histoire d’amour avec Québec


Yves Leclerc, Agence QMI
Il s’est excusé de n’être jamais venu à Québec et a promis qu’il s’arrêtera au Centre Vidéotron à chacune de ses prochaines tournées: Jelly Roll a conquis la Vieille Capitale. C’était un mercredi, mais côté ambiance, ça ressemblait pas mal plus à un vendredi ou à un samedi soir.
L’amphithéâtre était rempli au maximum de sa capacité pour cette dernière soirée d’une série de 13 spectacles au Canada pour la tournée The Beautifully Broken. L’alcool coulait à flots, c'était festif et il y avait beaucoup d’ambiance.
Jelly Roll ratisse large. On l’identifie à la scène country, mais ce style musical est devenu, depuis quelques années, un assemblage de toutes sortes de choses. Pour cet auteur-compositeur-interprète de Nashville, c'est un mélange de folk, de rock, de moments «émo» et de hip-hop. Il y avait moins de chapeaux de cowboy que d’habitude.
L’Américain de 40 ans a lancé sa prestation avec un bain de foule en se dirigeant vers une petite scène aménagée à l'arrière de la patinoire.
Il a chanté les premiers mots de I Am Not Okay pendant qu'une structure, ressemblant à celle d'une maison, était en flammes au-dessus de lui. Une superbe entrée. Tout le monde était debout dans l’amphithéâtre.

De retour sur la scène principale, vaste, avec des passerelles de chaque côté et des écrans géants, Jelly Roll, entouré de sept musiciens et de trois choristes, a offert un très beau moment avec Son of a Sinner, le titre qu’il l’a fait connaître.
Il a poursuivi avec un segment plus country, pour ensuite interpréter Good Riddance, de Green Day, et Lonely Road, et continuer avec un pot-pourri gangsta-rap avec des titres de Easy-E (Boyz ‘n’ the Hood), Eminem (Lose Yourself) et Outkast (Ms. Jackson). Le public, à ce moment, s’est mis à scander les «ohé, ohé, ohé», envoyant une énorme dose de bonheur au héros de la soirée.
«Je promets de revenir dans cet amphithéâtre, un des plus beaux au monde, à chacune de mes tournées», a-t-il dit.

Jelly Roll a une palette musicale très large et c’est une de ces forces. Il a rapidement connecté avec le public de Québec, précisant que cette soirée en serait une d’espoir et de guérison. On le sent investi et sincère. Un cool guy. Il a même offert un medley canadien avec How You Remind Me, du groupe mal-aimé Nickelback, Ironic, d’Alanis Morissette, et Life is a Highway, de Tom Cochrane. Jelly Roll est ensuite revenu sur la petite scène, sous une structure en flammes, que la pluie et des flocons sont venus éteindre, durant l’immense Save Me, qui a mis un terme à ce qui ressemblait à un début d’histoire d’amour.

En ouverture de soirée, l’Américaine Savannah Dexter a mis un peu de temps à créer une certaine ambiance. C’était un peu mou. Il a fallu l’arrivée de son conjoint, Brabo Gator, pour dynamiser un peu la prestation.

L’Ontarien Josh Ross a ensuite livré une prestation plus rock, plus énergique et qui a été appréciée. Le chanteur-guitariste de 30 ans et ses quatre musiciens n’ont pas mis de temps à installer une belle ambiance dans l’amphithéâtre. Ross avait donné son tout premier spectacle dans un aréna, au Centre Vidéotron, en juin 2023, en première partie de Nickelback.
