Un conte de fées qui se poursuit pour Maxence Parrot
Jean-François Desbiens
Une semaine après avoir raflé l’or en slopestyle, le planchiste Maxence Parrot a remporté lundi la médaille de bronze à l’épreuve du grand saut des Jeux olympiques de Pékin.
Malgré une chute à son premier saut, il s’est repris de belle façon lors des deux suivants pour sécuriser sa place sur le podium.
Avec celle d’argent gagnée à Pyeongchang, celui qui est originaire de Bromont possède maintenant toutes les couleurs de médailles dont un athlète peut rêver.
Il avait dit à sa mère hier qu’il ne tenterait aucune manœuvre dangereuse pour tenter de rivaliser avec les plus jeunes.
Les gens de Bromont avaient peine à cacher leur joie et leur fierté.
Il faut dire que son parcours n’a rien de banal... lui qui a combattu en 2019 un lymphome hodgkinien, un type de cancer très virulent.
Son préparateur physique Yves Mailhot a été témoin des bouchées doubles qu’il a mises à l’entraînement pour retourner au sommet de sa discipline. «La maladie aura fait de lui non seulement un meilleur athlète... mais un meilleur être humain», a-t-il partagé en entrevue à TVA Nouvelles.
À 27 ans, Maxence Parrot a gagné tous les honneurs possibles dans sa discipline. Continuera-t-il la compétition ? Vise-t-il les Jeux de 2026 à Milan en Italie? Ses proches n’en ont aucune idée pour l’instant.
La certitude pour eux, c’est qu’il est fin prêt pour son prochain défi qui ne relève pas du sport cette fois-ci. Le planchiste et sa conjointe attendent un petit garçon qui arrivera en mai.