Un combat à la maison pour Beterbiev


Mathieu Boulay
Artur Beterbiev ne s’est pas battu au Québec depuis 2016. À ce moment-là, il avait vaincu Ezequiel Maderna et Isidro Prieto en l’espace de quelques mois.
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Pour le champion du monde, le combat du 17 décembre représente donc un retour à la maison.
« Pour moi, c’est important de me battre ici, a mentionné Beterbiev. Ça fait neuf ans que je vis au Québec. Pour moi, ici, c’est la maison.
« Ma famille et ma mère vivent avec moi à Montréal. C’est un combat à la maison. Je ressens un peu de fébrilité à l’idée de revenir sur le ring ici. »
C’est une opportunité unique pour les amateurs du Québec de voir Beterbiev en action. Étant donné qu’il est dirigé par un promoteur américain, ses prochains combats risquent fort d’être présentés ailleurs dans le monde.
Quelques mots en français
Beterbiev parle maintenant l’anglais de façon courante.
Il est capable de donner des entrevues même si ce n’est pas sa tasse de thé.
Toutefois, il reçoit également des cours de français de la part de ses enfants.
Ceux-ci vont à l’école francophone durant la semaine.
L’entraîneur Marc Ramsay est capable d’avoir une discussion fluide avec les enfants de son boxeur.
C’est déjà mieux que le nouveau patron hockey du Canadien, Jeff Gorton.
« Je ne suis pas capable de parler le français », a-t-il mentionné dans la langue de Molière avec un léger accent.
Sa mère suit aussi des cours de français depuis quelques semaines.
« Elle est heureuse d’aller à l’école tous les jours, a expliqué le boxeur. Lorsqu’elle revient à la maison, elle explique ce qu’elle a appris et vécu durant sa journée. Si elle est heureuse, je le suis aussi. »
Objectif de 5000 spectateurs
Le copromoteur de l’événement du 17 décembre, Yvon Michel, a annoncé que la configuration du Centre Bell est prévue pour accueillir 7000 spectateurs.
« Tous les billets du parterre sont vendus. Il reste quelques tables à vendre, a-t-il mentionné. La vente de billets dans les estrades va bien. On est confiants.
« Je peux déjà confirmer que notre gala est rentable. Il le sera encore plus à mesure qu’on vendra des billets. Si on a une foule entre 4000 et 5000 spectateurs, on va être contents. »