Un «cheap shot» de Dominique Anglade
TVA Nouvelles
Les accusations portées à l’égard du premier ministre, François Legault, et du ministre de la Santé, Christian Dubé, par la cheffe du Parti libéral, Dominique Anglade, sont un «cheap shot» de la part de cette dernière, pense Luc Lavoie.
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En point de presse jeudi, Mme Anglade a laissé entendre que MM. Legault et Dubé étaient responsables de la mort d’un sexagénaire en Abitibi puisque ce sont eux qui ont décidé de fermer l’urgence de Senneterre.
«Quand j’ai entendu Mme Anglade dire ce qu’elle a dit, j’ai trouvé que c’était un ''cheap shot'' pas ordinaire. [...] Il y a une urgence qui est fermée. Il y a d’autres ailleurs. On a des problèmes de main-d’œuvre et tout ça, pis on lui fait porter une responsabilité personnelle? Je trouve que ça va très très loin. Ça dépasse la ligne acceptable en politique», lance le jouteur.
Yasmine Abdelfadel estime pour sa part que la question de la cheffe libérale était «mal posée».
«Elle aurait pu le formuler différemment et demander qu’elles ont été les mesures compensatoires quand on a décidé de fermer cette urgence? [...] M. Genest n’est finalement qu’un témoin du manque d’accès. [...] C’est un exemple de ce qui pourrait arriver. D’autres personnes pourraient vivre la situation en plein milieu de la nuit», explique-t-elle.
L’argument de Dominique Anglade en est un qui est «factice», selon Thomas Mulcair.
«À la base, il y a un problème de triage à tout le moins. S’il y avait eu quelqu’un à Senneterre, il n’aurait pas perdu le temps d’aller à Val-D’Or puis à Amos. On aurait dit ça c’est un cas qu’on ne peut pas traiter ici, mais on sait où le plus proche se trouve, c’est à Amos», mentionne le jouteur.
Voyez l'intégralité de l'échange entre les jouteurs dans la vidéo ci-dessus