Un chat retrouvé après trois ans à Shipshaw, au Saguenay
Agence QMI
Un chat perdu depuis trois ans a été retrouvé bien en vie hier dans le secteur de Shipshaw au Saguenay.
Gaston, un vieux matou de 16 ans, manquait à l’appel jusqu’à mardi après-midi.
Marie-Claude Bouchard, sa maîtresse, a alors reçu un appel inattendu de la part d’une collègue.
«Il y a un chat roux dans la sellerie !», lui a-t-elle lancé.
La propriétaire et éleveuse de cochons miniatures a accouru vers le bâtiment avant de retrouver son compagnon. Cette dernière était en larmes lors du retour de son animal.
«Je suis partie à la course... et là, j’ai vu Gaston. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps», a-t-elle confié à TVA Nouvelles.
Des images des retrouvailles ont été captées en vidéo.
Gaston était alors couché sur un coussin dans un des bâtiments de la propriétaire.
«Gaston, ce n’est pas un chat de salon. Il vit à l’écurie chauffée, il sort comme il veut», a-t-elle confié.
Le vieux matou avait déjà disparu plusieurs fois, mais jamais aussi longtemps.
«Le plus longtemps qu’il était parti, c’était 16 semaines. Là, on avait perdu espoir», a dit Mme Bouchard.
Et comme un curieux hasard, la veille de son retour, Marie-Claude avait évoqué son souvenir avec son fils.
«Mon fils m’a demandé cette semaine : “Tu penses qu’il est encore vivant ?” J’ai dit non», a-t-elle dit.
Le lendemain, Gaston était là.
Un chat marqué, mais fidèle à lui-même
Malgré son retour à la ferme, le félin garde les traces de sa longue cavale.
«Il a des traces de sa cavale, il a des cicatrices, des mottons dans le poil... mais il est resté le même : affectueux et libre.»
Il sera examiné par la vétérinaire de la ferme dans les prochains jours. Mais une chose est sûre : il ne sera pas enfermé à l’intérieur.
«Après 16 ans à vivre libre, ce serait une punition de le garder dedans. Il va rester ici, chez lui.»
Un retour qui émeut
Les retrouvailles, filmées et partagées sur les réseaux sociaux, ont ému de nombreuses personnes.
Et même si personne ne saura jamais où Gaston a passé ces trois années...
Ce qui compte, dit Marie-Claude, c’est qu’il soit revenu.
Voir la vidéo ci-dessus pour plus de détails.