Un chat gravement blessé par un piège à gibier dans un quartier résidentiel

La présence de pièges pour petit gibier dans un quartier résidentiel d'Arvida à Saguenay inquiète les citoyens du secteur.

Un chat a été gravement blessé après avoir été piégé. L'animal devra même être amputé dans deux semaines.

«Théo a l'habitude de partir quelques heures, mais il revient toujours, a indiqué sa propriétaire, Stéphanie Fortin. Et il ne sort jamais dehors la nuit.»

Mais au cours de la fin de semaine dernière, ses propriétaires qui habitent dans un quartier résidentiel d'Arvida ont perdu sa trace pendant trois jours.

«Mon voisin qui est mon oncle m'a appelé en panique en me mentionnant qu'un chat était pris dans un piège, dans une trappe, a expliqué une résidente du secteur, Kim Larouche. J'ai vu Théo qui était sur le bord de la rue. Il avait la patte allongée avec un piège.»

Mme Larouche s'est empressée de contacter ses voisins qui avaient signalé la disparition de Théo sur la page Facebook de Rescapés poilus Saguenay-Lac-Saint-Jean.

«La réponse facile c'est de dire tu as juste à garder ton chat à l'intérieur si tu ne veux pas que des choses comme ça arrive. Mais on n'est jamais à l'abri d'un enfant qui laisse une porte ouverte par exemple», a-t-elle affirmé.

Les deux femmes craignent qu'il s'agisse de l'œuvre d'une personne mal intentionnée.

Stéphanie Fortin a signalé l'événement au ministère de la Faune.

«J'ai été très surprise d'apprendre que les gens ont le droit de piéger sur leur terrain pendant une période précise, a-t-elle expliqué. Ça prend un permis et aussi une formation.»

Le ministère lui aurait confirmé l'ouverture d'une enquête. L'incident est survenu en dehors de la période réglementaire de piégeage.

Stéphanie Fortin assure qu'elle sera dorénavant plus attentive aux allées et venues de son chat.

L'article 18 de la réglementation sur les animaux de la Ville de Saguenay stipule que le gardien d'un animal est tenu d'exercer une surveillance adéquate de ce dernier de façon à ce qu'il ne puisse pas errer sur des terrains privés, sans le consentement des propriétaires de ces terrains.

Par ailleurs, le ministère confirme que la ville de Saguenay détient un permis qui lui permet de contrôler les castors qui causent des dommages sur son territoire, en dehors de la période réglementaire de piégeage.

Cependant, la ville n'a pas d'interventions en cours ou de planifié dans le secteur où est survenu l'événement.

Toujours selon le ministère, les résidents du quartier n'ont pas de raison de s'inquiéter. Il s'agirait d'un cas isolé et exceptionnel.