Un cargo russe interdit d'entrée au port de Trois-Rivières

L'impact des sanctions imposées contre la Russie se fait sentir jusqu'à Trois-Rivières, où un cargo qui devait livrer de la matière première pour les alumineries du Québec s’est vu interdire, pour l'instant du moins, l'accès aux eaux territoriales canadiennes afin d’atteindre le port de la ville.

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Le Fesco Uliss est immatriculé en Russie et a comme port d'attache Vladivostok. Alors qu’il devait arriver dimanche dernier, le pavillon russe fait du surplace depuis, dans l'Atlantique à l'ouest des Açores.

La nationalité de l'armateur propriétaire du navire n'est toutefois pas claire, et Transports Canada n'a pas répondu à nos questions.

Le port de Trois-Rivières dit suivre les directives de Transports Canada et confirme qu'un navire attendu est actuellement touché par les sanctions économiques.

Les alumineries auront-elles à souffrir de ces représailles ?

Alcoa n'a pas répondu directement à la question, nous renvoyant plutôt à une déclaration du président Roy Harvey indiquant il y a quelques jours «qu'en réponse à l'agression actuelle, Alcoa cessera d'acheter des matières premières ou de vendre des produits à des entreprises russes».

Selon une source maritime, le cargo devra trouver un port ailleurs qu'au Canada pour décharger le brai qu'il transporte. Le navire arrivait de Riga en Lettonie et avait transité par l'Allemagne.