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L'article provient de TVA Nouvelles

Un cardiologue à la rescousse du Dr Marc Lacroix

Marc Lacroix, médecin
Marc Lacroix, médecin Photo d'archives
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Nicolas Saillant | Journal de Montréal

2022-01-29T00:55:50Z
2022-01-29T01:31:20Z
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L’un des plus imminents cardiologues de la région de Québec, le Dr Bernard Cantin, est venu témoigner à titre d’expert pour la défense du Dr Marc Lacroix devant le Conseil de discipline du Collège des médecins. 

« Il y avait de la science dans les paroles du Dr Lacroix. » C’est ainsi que le Dr Bernard Cantin, qui a été chef de la cardiologie à l’IUCPQ pendant les premières vagues de la COVID-19, a terminé son rapport d’expert et son témoignage devant le conseil de discipline. 

Le plaignant, Olivier Bolduc, reproche au fondateur et président des cliniques médicales privées Lacroix d’avoir tenu des propos inexacts et contraires aux données de la science sur les ondes de la radio CHOI au printemps 2020. 

Il lui reproche également d’avoir contribué, par des publications Facebook, à la tenue d’une manifestation sur le port du masque obligatoire organisée par un groupe complotiste devant l’Assemblée nationale en juillet 2020. 

Au total, sept plaintes disciplinaires ont été retenues contre Marc Lacroix. 

Basées sur la science 

Affirmant n’avoir « jamais rencontré » le Dr Lacroix, le cardiologue Bernard Cantin a répondu candidement aux questions des deux parties. 

Selon l’expert, les entrevues de l’intimé à CHOI au printemps 2020 étaient « majoritairement basées sur la science ». 

« Il me semble clair que le Dr Lacroix a agi comme on s’y attend d’un médecin », affirme l’expert qui a retrouvé plusieurs arguments exposés dans la documentation scientifique.  

Or, l’expert a aussi dû se prononcer sur l’affirmation faite à la radio par Marc Lacroix selon laquelle l’OMS « cache des choses » et « n’est pas crédible ». 

« Il n’y a aucune raison de croire que l’OMS cachait de l’information, ce n’est pas une opinion que je partage », a répondu le Dr Cantin.

« Pas assez de recul » 

Ce dernier a aussi eu de la difficulté à valider l’affirmation de l’intimé selon laquelle « la COVID était de trois à sept fois moins dangereuse que la grippe pour les moins de 20 ans ». 

« On n’avait pas assez de recul, a admis Bernard Cantin, c’est difficile de le faire [il n’y avait] pas assez de données. » 


Tous les témoins ont été entendus dans cette cause à l’exception du président des Cliniques médicales privées, Lacroix lui-même, qui sera finalement entendu en mars.

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