Intoxication au GHB: un bar de la Grande Allée menacé de fermeture
Jean-François Racine
Le bar l’Expat risque de perdre son permis après avoir été convoqué par la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) pour plusieurs infractions dont des cas d’intoxication au GHB qui sont toujours sous enquête par la police.
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Au début du mois d’octobre, Le Journal avait rapporté des épisodes d’intoxication au GHB survenus dans des bars de Québec, principalement à l’Expat, situé au 625 Grande Allée Est.
Prenant au sérieux cette situation, la RACJ vient d’envoyer un avis de convocation à une audience à la société de gestion du bar, représentée par François Moffet.
Selon le document officiel, la date de l’audience sera déterminée bientôt lors de l’appel du rôle provisoire.
Nombreux motifs
Les motifs de convocation sont nombreux: drogue, consommation excessive de boissons alcooliques, transports ambulanciers, non-respect des mesures sanitaires, surcapacité, actes de violence, bagarre et désordre.
À la suite de cette audience, la RACJ devrait rendre une décision écrite. Le tribunal peut notamment suspendre ou révoquer un permis et imposer une sanction administrative.
Toutefois, avant la tenue de l’audience, les parties peuvent toujours s’entendre et présenter une proposition conjointe de sanction afin d’éviter le processus administratif.
Le 5 octobre dernier, la police a demandé à la RACJ d’intervenir en raison d’atteintes à la tranquillité et à la sécurité publique.
Une enquête de l’unité des stupéfiants du SPVQ est en cours concernant une problématique d’intoxication par GHB constatée à l’établissement. Un enquêteur a rencontré certaines victimes ainsi que certains employés de l’établissement, précise l’avis de convocation.
Agression sexuelle
À ce jour, le SPVQ a rencontré 13 présumées victimes d’intoxication au GHB, dont une victime qui aurait subi une agression sexuelle.
Entre le 4 juin 2021 et le 1er octobre 2021, les policiers sont également intervenus à l’Expat pour divers manquements concernant des actes de violence, des bagarres et du désordre. Les autorités ont reçu 16 cartes d’appel.
Le titulaire du permis est autorisé à exploiter cet établissement depuis le 5 décembre 2019.