Un ancien de la MLB veut recréer «Le champ des rêves» dans sa cour et ses voisins n’aiment pas

Agence QMI
L’ex-joueur du baseball majeur J.J. Hardy a trouvé une façon originale de revenir dans l’actualité sportive récemment, mais certains auraient très bien pu se passer d’être associés bien malgré eux à des travaux plutôt envahissants.
Invité deux fois au match des étoiles durant sa carrière qui s’est étalée de 2005 à 2017, l’homme de 41 ans habite aujourd’hui à Chandler, en Arizona, où il a décidé de recréer l’univers du film-culte «Le champ des rêves» (en anglais, «Field of Dreams») il y a quelques mois. Ainsi, sa cour arrière a fait l’objet de vastes travaux d’aménagement, ceux-ci comprenant la mise en place de gazon et de clôtures hautes.

Toutefois, une résidente du secteur ne s’est pas gênée pour dénoncer ce qu’elle considère une atteinte à son mieux-être. En entrevue à la chaîne de télévision locale KPHO qu’elle a contactée pour faire connaître son désarroi au grand public, Pam Lang a critiqué Hardy sans retenue.
«Tout le monde a le droit de profiter de sa propre cour arrière, mais cela va au-delà de la limite de l’acceptable que vos voisins devraient tolérer, a-t-elle affirmé. Je n’ai pas choisi d’être ici pour vivre à côté d’un terrain de baseball. C’est comme de se retrouver juste à proximité d’un parcours de golf ou d’un centre commercial», a-t-elle aussi indiqué, précisant avoir pris connaissance du projet de Hardy en apercevant des poteaux de 20 pi de haut.
Peu de recours
Si l’ancien des Orioles de Baltimore, des Brewers de Milwaukee et des Twins du Minnesota n’a pas commenté le dossier, il risque d’être contraint de livrer ses arguments aux autorités du comté de Maricopa, qui ont reçu une plainte de Mme Lang à ce sujet, tel que rapporté par le site TMZ. D’ailleurs, Hardy ne détiendrait pas les permis appropriés pour la transformation de son terrain. Par ailleurs, la propriété comprenait déjà un vert consacré aux coups roulés de golf, un court de tennis et une piscine creusée avant le début du chantier.
C’est très décevant et frustrant, car tout ce que je peux faire est de déposer une plainte et espérer qu’il y ait quelqu’un du comté pour m’entendre», a dit la résidente, consciente que le statut de comté insulaire de Maricopa réduit les recours possibles.