Un an après la tentative d’assassinat de Trump, plusieurs questions demeurent sans réponse

La tentative d’assassinat de Donald Trump lors d’un rassemblement de campagne en Pennsylvanie, il y a un an jour pour jour dimanche, continue de faire jaser en raison des nombreuses questions entourant l’événement qui demeurent sans réponse.

En entrevue à LCN, le spécialiste en politique américaine Luc Laliberté estime que la balle qui a effleuré le candidat républicain à l’oreille a eu pour effet de solidifier sa base électorale en vue de l’élection qu’il a remportée en novembre.

«Tous ceux qui voyaient Donald Trump comme un messager, comme le porteur presque d’une mission divine, ça venait, dans leur tête ou dans leur perception, confirmer donc ce rôle providentiel de Donald Trump», a-t-il expliqué.

Cet événement hautement médiatisé continue d’enflammer les débats, notamment en raison des mystères qui persistent concernant les motifs du tireur.

«C’était quelqu’un qui était dans sa pensée, si on veut dans son idéologie très proche des républicains, a mentionné M. Laliberté. Il avait ensuite plus tardivement donné également aux démocrates.»

«Donc on ne saura probablement jamais ce qui l’a amené ou ce qui l’a poussé vers cette tentative d’assassinat», a-t-il ajouté.

Le fait que quelqu’un ait été en mesure de se mettre en position de tirer en direction d’un candidat à la présidentielle et ex-président continue aussi de faire jaser.

Bien que, la semaine dernière, plusieurs médias américains rapportaient que six agents du Secret Service avaient été suspendus à la suite de cet événement, des questions demeurent quant aux dispositifs de sécurité dont bénéficient les politiciens américains.

«Et si on essaie de rectifier la situation, de quelle manière le fait-on? demande M. Laliberté. On parle de la sécurité, peu importe nos allégeances politiques, du dirigeant américain et donc d’un des dirigeants les plus influents de la planète. Cette situation-là n’était pas normale.»

«On a parlé de problème de coordination, d’erreur de planification, continue-t-il. Moi, je cherche encore ce qu’on a apporté comme correctif. À part peut-être un individu, les autres n’ont pas payé le prix ou assumé l’entièreté de la responsabilité.»

Le principal intéressé, Donald Trump, s’est quant à lui dit «confiant», samedi, en entrevue à Fox News, que les équipes qui assurent sa sécurité effectuent un travail suffisant.

Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus.