Un an après l’assassinat manqué, Trump «confiant» dans la protection présidentielle

AFP
Donald Trump s’est dit «confiant» dans les services de sécurité présidentielle, près d’un an après avoir échappé à un assassinat, «un mauvais jour» selon lui pour le Secret Service chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines.
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À trois jours de l’anniversaire de la tentative d’assassinat contre le candidat républicain, alors en rassemblement de campagne en Pennsylvanie, le Secret Service a assuré jeudi dans un communiqué avoir considérablement progressé dans ses réformes internes.
Il a fait état par ailleurs «d’actions disciplinaires contre six personnes» appartenant au Secret Service, sans révéler leur identité ni leur grade, précisant que ces sanctions allaient «de 10 à 42 jours de suspension sans salaire».
«Il y a eu des erreurs», souligne le président américain à sa belle-fille Lara Trump, dans une entrevue à Fox News qui doit être diffusée samedi soir, selon des extraits transmis par la chaîne.
Il évoque en particulier le fait que le tireur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, ait pu prendre position sur le toit d’un bâtiment placé sous la responsabilité de la police locale, et ouvrir le feu, avant d’être abattu par le Secret Service.
«J’ai une grande confiance en ces gens. Je les connais, ils ont beaucoup de talent, ils sont très compétents. Mais ils ont eu un mauvais jour et je pense qu’ils le reconnaissent», ajoute-t-il dans cette entrevue.
Les images de Donald Trump, du sang coulant sur le visage et le poing levé, avaient fait le tour du monde et l’événement avait été considéré comme un moment clé de sa campagne présidentielle.
Depuis, le Secret Service a modifié ses opérations de protection, notamment en «garantissant des lignes claires de responsabilité et un meilleur partage d’information avec les forces de l’ordre locales», selon le communiqué.
Sur 46 recommandations formulées par des commissions parlementaires, 21 sont entrées en vigueur et neuf relèvent du Congrès, comme une éventuelle réduction du nombre de personnalités à protéger, indique-t-il.
Parmi les 16 encore «en cours d’application», plusieurs portent sur la surveillance aérienne et deux sont sur l’acquisition d’un véhicule blindé pour son utilisation sur un parcours de golf ainsi qu’une procédure de sécurisation des terrains de golf.
De fait, une autre tentative d’assassinat avait eu lieu en septembre 2024 alors que Donald Trump jouait au golf dans son club de West Palm Beach en Floride. L’assaillant présumé, Ryan Routh, s’était enfui après qu’un agent du Secret Service eut ouvert le feu sur lui, mais avait ensuite été rapidement arrêté.