Un alpiniste meurt au dernier camp avant d’atteindre le sommet de l’Everest

Un alpiniste philippin est la première victime de la saison des ascensions de l'Everest, le plus haut sommet du monde, ont annoncé jeudi les autorités népalaises.

• À lire aussi: Décès d'un alpiniste américain dans l'Himalaya

• À lire aussi: Deux Népalais emportés par une avalanche sur l'Annapurna

• À lire aussi: Népal: hausse du prix pour tenter l'ascension de l'Everest

Philipp Santiago, 45 ans, qui se préparait à gravir le sommet de 8 849 mètres, est arrivé épuisé au dernier camp (IV), situé à 7 950 mètres, mercredi soir, a déclaré Himal Gautam du département du tourisme du Népal à l'AFP.

«Il est mort à l'endroit (même) où il se reposait», a expliqué à l'AFP Bodha Raj Bhandari de l'agence Snowy Horizon Treks and Expedition, qui est en train de s'organiser pour rapatrier le corps au camp de base.

Le coup d'envoi de la saison des ascensions de l'Everest a été donné le 9 mai.

Cette année, le Népal a accordé 456 permis d'ascension pour cette saison de printemps (avril-juin) pour des centaines de grimpeurs du monde entier.

La plupart des grimpeurs qui se lancent sur les pentes de l'Everest sont accompagnés de guides népalais, ce qui porte à environ 900 le nombre d'alpinistes qui se pressent en quelques semaines sur la voie principale vers son sommet.

Depuis que la voie a été tracée la semaine dernière, plus de 50 alpinistes ont atteint le sommet, profitant d'une brève fenêtre de météo favorable.

L'an dernier, plus de 800 alpinistes ont réussi l'ascension, dont 74 par le versant tibétain, un nombre croissant qui suscite les critiques des puristes contre la surpopulation et la marchandisation du sommet.