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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Un accueil fort chaleureux pour Éric Duhaime

TAIEB MOALLA / JOURNAL DE QUÉBEC / AGENCE QMI
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Taïeb Moalla | Journal de Québec

2022-09-20T20:03:41Z
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Des jeunes qui se pressent pour prendre un selfie avec lui, des voitures qui klaxonnent au passage de son autobus et un maire qui l’encense bruyamment. Mardi, Éric Duhaime a reçu un accueil chaleureux en Beauce, un territoire sur lequel il fonde beaucoup d’espoirs.  

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« Je pense que les gens veulent du changement. On a vécu une période assez difficile avec la pandémie. Saint-Georges, vous avez entendu que c’était l’endroit où il y avait le plus de complotistes soi-disant! C’était faux de prétendre ça », a lancé Claude Morin, maire de Saint-Georges-de-Beauce et ancien député de l’ADQ (Action démocratique du Québec) de 2007 à 2008. 

Ce dernier a reçu le chef conservateur à son hôtel de ville pendant près d’une heure. Les deux se connaissent et le courant passe très bien entre l’ancien député de l’ADQ et celui qui fut conseiller de l’ancien chef Mario Dumont. 

Sans prendre formellement position dans l’actuelle campagne électorale, Claude Morin se définit comme appartenant au « centre droit » de l’échiquier politique. Il note de grandes similitudes entre le programme conservateur et celui de l’ADQ de l’époque. « La plateforme (conservatrice) ressemble étrangement à notre ancienne plateforme de l’ADQ. Moi, je suis un adéquiste qui n’a pas transféré à d’autres partis », a-t-il glissé dans une pointe à peine voilée à la CAQ.  

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Éric Duhaime n’hésite d’ailleurs pas à reprendre à son compte certains engagements de 2018 de la CAQ. Mardi, il a affirmé que sa cible était de réduire de 5 000 le nombre d’employés de l’État. Il s’est toutefois empressé de dire que cela se ferait essentiellement par attrition, que personne ne perdrait son emploi et que les services aux citoyens ne seraient pas réduits.  

Des espoirs

Même si c’était seulement la deuxième incursion de la campagne électorale d’Éric Duhaime en territoire beauceron, l’engouement pour son parti semble bien réel sur le terrain. 

Tôt le matin, en sortant d’une entrevue avec une radio locale, trois jeunes travailleurs courent littéralement vers le chef conservateur pour se faire photographier avec lui. Quelques instants plus tard, une quinquagénaire lui lance qu’elle a toujours voté conservateur et qu’elle continuera de le faire cette année. 

Comme c’est le cas un peu partout au Québec, des voitures klaxonnent pour saluer le passage du bus conservateur. En territoire beauceron, tellement propice aux idées conservatrices, les décibels des klaxons semblent résonner encore plus fort qu’ailleurs. 

Dans toutes ses entrevues, M. Duhaime rappelle l’importance de la « sortie du vote ». Celui qui fut jadis conseiller et stratège politique sait que le mode de scrutin peut lui jouer de mauvais tours. Certains sites spécialisés lui accordent un seul siège à l’Assemblée nationale (celui de Beauce-Sud justement) même si son parti vient de dépasser les 15 % dans les intentions de vote au niveau national.  

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