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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Un 3e podium consécutif pour Alonso: 27 points inespérés pour l’écurie Aston Martin au GP de F1 d’Australie

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Photo portrait de Louis Butcher

Louis Butcher

2023-04-02T17:52:34Z
2023-04-03T02:24:13Z
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Le Grand Prix de Formule 1 d’Australie, remporté par Max Verstappen dimanche, s’est terminé dans le chaos, mais ce n’est certes pas Fernando Alonso et Lance Stroll qui vont s’en plaindre.  

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Les deux coéquipiers de l’écurie Aston Martin ont terminé troisième et quatrième respectivement, un résultat qui procure à l’équipe dirigée par le Montréalais Lawrence Stroll une récolte inespérée de 27 points à Melbourne. 

Et pourtant, tout aurait pu basculer après un troisième départ arrêté particulièrement animé où les deux pilotes ont perdu des positions qui les auraient relégués à l’extérieur du top 10 et hors des points. 

Mais la direction de la course a décidé de maintenir l’ordre des positions avant une dernière relance symbolique qui a mis un terme à l’épreuve derrière la voiture de sécurité. 

Heureusement pas de dommages

«On a été chanceux, mais on n’a rien volé», s’est exclamé Mike Krack. 

«Les hostilités ont repris dans le tumulte et j’avoue que ç’a été un soulagement de voir l’ordre de départ rétabli. Certains pilotes [dont les deux porte-couleurs d’Alpine] ont perdu gros dans cette pagaille. 

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«Fort heureusement, nos deux voitures n’ont pas été endommagées et nous avons pu nous rallier l’arrivée derrière la voiture de sécurité», a renchéri le directeur d’Aston Martin. 

Trop de drapeaux rouges?

Malgré sa troisième présence sur le podium en trois courses depuis le début de la saison 2023, Alonso, comme bon nombre de ses adversaires, n’a pas vraiment compris pourquoi les commissaires ont déployé autant de drapeaux rouges (trois au total) pour signifier l’interruption des débats. 

«Pour être honnête, j’ai été surpris de voir autant de drapeaux rouges», a indiqué le vétéran espagnol sur les ondes du réseau britannique Sky Sports. 

George Russell et Lando Norris, notamment, ont eux aussi critiqué certaines décisions qu’ils qualifient de douteuses par les commissaires de la Fédération internationale de l’automobile (FIA). 

Pénalité trop sévère selon Alonso

Après le troisième départ arrêté, la monoplace d’Alonso a été percutée par la Ferrari de Carlos Sainz. Ce dernier a été pénalisé de cinq secondes, ce qui l’a mis dans tous ses états. 

Même Alonso a reconnu que son compatriote avait été injustement puni. 

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«Je dois dire que cette sanction est probablement trop sévère. Au premier tour, tout peut arriver et souvent, vous vous retrouvez au mauvais endroit, au mauvais moment», a-t-il raconté. 

Deux points de plus que l’an dernier

Stroll, lui, s’est retrouvé au pied du podium malgré une sortie de piste après la troisième relance. 

«On s’en est bien sortis après tout ce qui s’est passé. Je roulais à la troisième place que je tentais de protéger, mais je suis entré trop rapidement dans un virage et j’ai quitté ma trajectoire», s’est-il exprimé à sa sortie de voiture. 

Malgré un abandon crève-cœur survenu deux semaines plus tôt en Arabie Saoudite, le Montréalais occupe le cinquième rang (à égalité avec Sainz) au classement cumulatif. 

Avec 20 points accumulés en trois étapes, Stroll compte deux points de plus que sa production totale obtenue en 22 épreuves l’an dernier. 

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