UFC 317: «Je célèbre déjà la victoire» - Ilia Topuria

Benoit Beaudoin
Ilia Topuria n’a jamais connu la défaite en arts martiaux mixtes professionnels. À 28 ans seulement, le Géorgien compte déjà le titre des poids plumes de l’UFC à son palmarès et part maintenant à la conquête de la division des poids légers. Avec un tel parcours, on peut comprendre que Topuria déborde de confiance à l’aube de son combat de championnat contre Charles Oliveira.
«C'est ma personnalité, je suis comme ça. Tout simplement», explique Topuria, à quelques jours de l’UFC 317.
«Ce n’est pas une confiance aveugle. J'étudie énormément et je sais ce que je suis capable de faire dans l’Octogone. Je sais tout le travail que j'ai effectué, c'est pourquoi je suis si confiant.»
Topuria tente de devenir seulement le 10e combattant de l’histoire à être sacré champion dans deux catégories de poids distinctes et il ne fait aucun doute dans son esprit qu’il y parviendra, samedi soir.
«Je ne doute jamais de moi-même. En coulisses, avant mes combats, je célèbre déjà la victoire. Je sais que je vais gagner. Je n'ai aucun moment de doute, je sais que je vais briller et gagner avec style.»
Rendez-vous manqué
Topuria a dû abandonner son titre des 145 livres avant de faire le saut dans la catégorie de poids supérieure. Est-il déçu de ne pas pouvoir être champion dans deux divisions simultanément?
«Quand je remporterai le titre des poids légers, je serai en fait le champion du monde dans deux catégories. J’ai abandonné la ceinture, mais je n'ai jamais perdu un combat chez les plumes. Tout le monde sait qui dirige vraiment cette division.»
Parlant d’abandonner sa ceinture, le Russe Islam Makhachev a fait la même chose chez les 155 livres. Le duel Topuria-Oliveira est donc pour le titre vacant des poids légers.
«Je ne suis pas déçu», répond Topuria à propos de ce rendez-vous manqué avec Makhachev, qui est considéré comme le meilleur combattant, livre pour livre, en arts martiaux mixtes.
«Peu importe l’adversaire, le moment ou l’endroit, tout ce que je veux c’est me battre pour le titre. Je ne peux rien faire à propos des décisions et des mouvements de quiconque.»
Du même souffle, le Géorgien ne se prive pas pour écorcher son rival Dagestanais.
«Si à l'avenir, il veut se battre contre moi, pourquoi pas ? J'accepterai, c’est certain. Il s’est sauvé cette fois-ci, mais peut-être qu’un jour il aura le courage d’accepter de m’affronter.»
Mais d’abord, Topuria doit solutionner Oliveira, l’un des combattants les plus décorés de l’histoire de l’UFC. Le Brésilien détient les records pour le nombre de victoires avant la limite (20), les victoires par soumission (16) et les bonis de performance (20). Évidemment, ce n’est rien pour impressionner Topuria.
«J'ai combattu beaucoup de gars qui détiennent des records. Alexander Volkanovski, Max Holloway, et maintenant Oliveira. Je connais très bien cette histoire, ce n’est qu’un adversaire de plus. Il est dangereux et a beaucoup d'expérience, mais il va ressentir quelque chose de différent. Quelque chose qu'il n'a jamais ressenti de sa vie.»
Topuria a passé de percutants K.-O. à Volkanovski et Holloway, deux des plus grands poids plumes de l’histoire. Il estime qu’Oliveira ne représente pas un défi aussi compliqué.
«Max et Volk bougeaient beaucoup. Je devais méthodiquement réduire la distance car ils ne sont pas du genre à avancer. Avec Charles, nous allons nous retrouver au milieu de l'Octogone. Nous allons produire des feux d'artifice dès la première seconde du combat.
Non seulement Topuria est-il confiant de l’emporter, mais il prédit même un combat de la soirée, ce qui serait pour lui un sixième boni de performance consécutif.
Arrogance ou confiance? Avec un tel palmarès, Ilia Topuria peut se permettre les deux.
Ne ratez pas les combats préliminaires de l’UFC 317, ce samedi dès 20 heures sur TVA Sports. La carte principale, mettant en vedette le combat entre Ilia Topuria et Charles Oliveira pour le titre vacant des poids légers, sera disponible sur Indigo dès 22 heures.