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Uber Eats, DoorDash et Skip: QS veut une loi pour limiter les frais de livraison

Photo Agence QMI, Simon Clark
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Photo portrait de Léa  Martin

Léa Martin

2023-02-27T21:54:53Z
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Québec solidaire souhaite plafonner à 20% les frais que les applications de livraison telles que Uber Eats, DoorDash et Skip peuvent facturer aux restaurateurs. L’objectif: donner une bouffée d’air frais aux commerçants et faire baisser votre facture lorsque vous vous commandez à manger.

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«Alors que les restaurateurs et les clients paient des frais qui coûtent les yeux de la tête, les livreurs touchent des salaires dérisoires. Dans le modèle actuel, les seuls gagnants, ce sont les entreprises comme DoorDash et Uber Eats», déplore le responsable de QS en matière d'économie et de finances, Haroun Bouazzi.

Uber Eats, par exemple, affiche différents forfaits pour les restaurateurs sur son site. Le forfait de base coûte 20% des frais totaux pour les commandes livrées. Les deux autres forfaits demandent 25% et 35% du prix des commandes. En gros, plus le restaurateur paye, plus il a de visibilité sur la plateforme.  

Pendant la pandémie, en mars 2021, une telle mesure avait été adoptée de manière temporaire par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation pour empêcher les applications de facturer plus de 20% en frais aux restaurateurs. 

AFP
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Québec solidaire souhaite que cette loi soit permanente. 

Même si la pandémie s’essouffle, la formation politique est en effet d’avis que les restaurateurs et les consommateurs ont besoin de respirer. Non seulement les restaurateurs ont beaucoup souffert en raison des mesures sanitaires dans les dernières années, mais encore la hausse du panier d’épicerie frappe de plein fouet les consommateurs, souligne QS.

«Les compagnies de livraison vampirisent les profits de nos petits restaurateurs qui deviennent prisonniers d’un modèle qui les oblige à payer des frais abusifs », renchérit M. Bouazzi.

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