TYPIQUEMENT NOUS-AUTRES

Michel Beaudry
Salut les néologistes. Pour inventer des mots ou leur donner une nouvelle signification, nous sommes champions. Misogynie oblige, nous avons décidé que les synonymes guidoune , gédaille, grébiche et poupoune n’auront pas de masculin. C’est seulement chez nous qu’une pitoune est un bout de bois sinon une fille, disons, dévergondée ou même guerda, tiens. Au masculin exclusivement, on développe dans les péjoratifs comme taouin, ti-caille, ti-coune et ti-clin. Nous aimons bizouner, amancher, gosser et patenter...la totale c’est la patente à gosse. Ces travaux bricolés, on le sait, deviendront des réguines maganées par le temps. De joie ou de peur, il ne faut pas capoter et même se calmer le pompon. Dans le même sens, la chienne n’est pas que la femelle du chien. Elle est aussi la peur ou le désir ardent de ne rien foutre.
L’AIL-L’AIL
Gardez vos barniques, nous continuons. Il en est un qui a les deux genres, c’est le mot frette. Au masculin c’est le grand froid alors qu’au féminin, une bonne p’tite frette c’est une bière. Bientôt le retour du hockey dont la garnotte à Laine. Est-ce Xhekaj continuera de distribuer les mornifes lui, le taupin amanché pour veiller tard. Régis aurait aimé le promoter.
Question comme ça. Qui est arrivé en premier ? Poutine en Russie ou la poutine à Drummondville ? Il n’y a que chez-nous que vous trouverez des bobettes, des gars ben pactés ou chaudasses et tout est ti-guidou. Ti-guidou l’ail trou évidemment.
TANT QU’À Y ÊTRE
· Le ministère de l’Éducation du Québec cherche 2700 enseignants capables de ne pas donner de devoirs.
· L’autoroute 40 défonce de partout. Il faut maintenant la traverser sur la pointe des pneus.
· Convoqué devant la Commission Gallant dans deux jours, François Legault se pratique à ne plus se rappeler de rien.