Tuée en 2008: le meurtre de Catherine Daviau résolu près de 17 ans plus tard

Frédérique Giguère
L’un des crimes non résolus les plus marquants de Montréal, soit le meurtre de la jeune Catherine Daviau, vient finalement d’être élucidé près de 17 ans plus tard.
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Le Journal a pu confirmer qu’au cours des derniers mois, l'identité de son meurtrier, Jacques Bolduc, a été confirmée par l’unité des crimes non résolus du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Comme il est décédé, il va de soi qu’aucune démarche judiciaire ne sera possible.

Les enquêteurs ont été en mesure de remonter jusqu’à lui en raison d’une vérification dans les banques de généalogie. Grâce à des technologies récentes, cette vérification a enfin porté fruit. Dans le but de valider son identité, les enquêteurs ont d'abord envisagé de l'exhumer, avant de finalement obtenir la collaboration d'un proche, qui a fourni son ADN.

Le tueur avait eu des contacts avec Catherine Daviau peu avant son meurtre. Il l'avait contacté en lien avec la voiture qu'elle avait mise à vendre sur une plateforme de petites annonces.
Le SPVM en a fait l’annonce officielle lors d’une conférence de presse mercredi après-midi, au quartier général.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :
La jeune femme de 26 ans vivait dans un appartement de la 5e Avenue, dans Rosemont, à Montréal. Le 11 décembre 2008, peu après son retour du travail, elle fut victime d’un meurtre sordide. En plus d’avoir été agressée sexuellement, son logement a été incendié par le tueur, vraisemblablement dans le but de brouiller les pistes.
Catherine Daviau fut retrouvée nue, ligotée sur son lit. Son corps portait des marques de violence.
Plus de détails à venir...