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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Tué par son voisin juste avant Noël

Un homme a été poignardé à mort dans une chambre du Motel Saint-Hubert, à Longueuil, vendredi dernier.
Un homme a été poignardé à mort dans une chambre du Motel Saint-Hubert, à Longueuil, vendredi dernier. Photo Agence QMI, Pascal Girard
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Camille Payant | Journal de Montréal

2022-12-27T03:00:08Z
2022-12-27T20:34:06Z
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Un homme qui habitait dans un motel de Longueuil aurait été poignardé à mort par son voisin quelques heures seulement avant le réveillon de Noël. 

Le 23 décembre vers 21h10, Marc-André Guy, 48 ans, aurait été attaqué au couteau alors qu’il se trouvait dans une chambre du Motel Saint-Hubert, situé aux abords de la route 116.  

Il a succombé à ses blessures, quelques heures plus tard, à l’hôpital.  

Les policiers du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) ont rapidement procédé à l’arrestation de Ronald Lamothe sur les lieux du crime.  

L’homme de 52 ans a été accusé, samedi, de meurtre au second degré et a comparu par visioconférence. Il est toujours détenu.

«Ce n’est pas quelque chose qui se passe normalement ici. [...] Bien sûr que ça m’inquiète, parce que ce qui est arrivé est vraiment grave», a indiqué une réceptionniste de l’établissement lors du passage du Journal de Montréal, lundi. 

Pas un quatre étoiles...

La victime et l’accusé habitaient depuis plusieurs mois au Motel Saint-Hubert, qui annonce des chambres payées à la semaine ou au mois sur son panneau visible depuis l’autoroute, a confirmé l’employée.

Selon une dame qui a habité à cet endroit entre 2018 et 2021, il s’agirait «d’une place à problèmes». 

Cette ancienne locataire a toutefois tenu à rendre un dernier hommage à la victime, qu’elle considère comme un père.  

«C’était un homme au grand cœur, toujours là pour aider les autres [...]. C’est grâce à lui si aujourd’hui j’ai quitté ce mode de vie et que je ne consomme plus», a mentionné celle qui souhaite garder l’anonymat par peur de représailles.  

Nombreux antécédents

Lamothe a de nombreux antécédents criminels, notamment liés aux drogues. 

En 2004, il avait été pris à vendre du crack à un agent d’infiltration à la sortie d’un bar de la rue Saint-Laurent, à Montréal, et avait écopé de cinq mois de prison. 

Il a aussi été reconnu coupable à plusieurs reprises de bris d’ordonnance dans les dernières années, notamment en 2020, où il a été condamné à quatre mois derrière les barreaux.

En janvier 2021, un incendie d’origine suspecte avait ravagé une partie du complexe. Près de deux ans plus tard, les chambres qui avaient été touchées sont toujours placardées.

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