Trump va tenir samedi son premier rassemblement de campagne depuis sa tentative d’assassinat

Camille Payant
L’ancien président américain Donald Trump tiendra samedi au Michigan son premier rassemblement de campagne électorale depuis la tentative d’assassinat perpétrée contre lui le week-end dernier.
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Le candidat républicain sera accompagné de son colistier, J. D. Vance. Il s’agira ainsi de leur premier rassemblement en duo depuis l’annonce de celui qui deviendra vice-président si Trump est élu.
Donald Trump a encore une fois fait une apparition publique remarquée mardi à la convention de son parti à Milwaukee, au Wisconsin, mais n’a toujours pas pris la parole publiquement.
L’homme de 78 ans, un pansement bien en vue sur l’oreille droite, est arrivé vers 21 h, pour se rendre dans les gradins écouter des discours évoquant les questions des frontières, du crime ou de l’immigration illégale aux États-Unis.
« Notre pays était respecté lorsque Donald Trump était notre commandant en chef », a souligné le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, qui s’était brièvement présenté à la primaire républicaine.
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Discours attendus
Soucieux d’illustrer l’unité de la droite américaine derrière le septuagénaire, à quatre mois de la présidentielle, plusieurs anciens rivaux se sont exprimés à la grand-messe du parti mardi, dans une mise en scène très chorégraphiée.
« Donald Trump a tout mon soutien, point final », a indiqué Nikki Haley, qui s’était retirée de la course en mai dernier.
L’ex-gouverneure de Caroline du Sud avait vertement critiqué le milliardaire par le passé, alertant sur un risque de « chaos » en cas de nouvelle présidence Trump.
« Il n’est pas nécessaire d’être d’accord avec Trump à 100 % pour voter pour lui. Croyez-moi, je n’ai pas toujours été d’accord avec le président Trump, mais nous sommes plus souvent d’accord que pas d’accord », a relativisé mardi soir l’ancienne ambassadrice américaine à l’ONU.
Nikki Haley n’avait d’ailleurs pas prévu se rendre à la convention de Milwaukee, mais la tentative d’assassinat de Donald Trump a complètement rebattu les cartes.
Complot iranien
La chaîne d’information CNN rapportait mardi que le Secret Service américain avait renforcé sa sécurité autour du 45e président dans les dernières semaines, après avoir reçu des renseignements concernant un complot de l’Iran pour tenter de l’assassiner.
Rien n’indique toutefois que le tireur Thomas Matthew Crooks, qui a tenté d’assassiner Trump, soit lié au complot. Les autorités tentent toujours de comprendre les motifs qui ont pu pousser le Pennsylvanien de 20 ans à tirer sur le candidat présidentiel républicain.
Les agents n’ont pas trouvé de preuves suggérant une explication politique ou idéologique à la fusillade, même après avoir réussi à fouiller son téléphone, son ordinateur et la résidence familiale, ont déclaré des sources policières à plusieurs médias américains.
– Avec l’AFP
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