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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Trump signe un décret pour rendre la fécondation in vitro plus abordable

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AFP

2025-02-18T22:54:30Z
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Mardi, le président américain Donald Trump a signé en Floride un décret destiné à rendre plus abordable la fécondation in vitro.

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Ce décret «est une directive pour examiner les moyens de rendre la fécondation in vitro (FIV) et d’autres traitements pour la fertilité plus abordables à un plus grand nombre d’Américains», a déclaré un des conseillers de Donald Trump à la Maison-Blanche, Will Scharf.

«Je pense que les femmes et les familles, les maris, vont beaucoup apprécier», a commenté le président républicain devant des journalistes, dans sa résidence Mar-a-Lago à Palm Beach en Floride.

En octobre, lors de la campagne présidentielle, Donald Trump s’était autoproclamé le «père de la fécondation in vitro».

«Nous sommes vraiment le parti de la fécondation in vitro. Les démocrates ont essayé de nous attaquer sur ce point, mais nous sommes encore plus actifs qu’eux dans le domaine de la FIV», avait-il affirmé au cours d’une émission télévisée, sans étayer son propos.

La fécondation in vitro, directement liée au débat sur l’avortement, s’était hissée en haut de liste dans la campagne électorale il y a un an, après qu’une cour du très conservateur État de l’Alabama avait dit considérer les embryons conservés par congélation comme des «enfants» et que plusieurs cliniques spécialisées avaient dans la foulée annoncé suspendre leurs activités.

Au-delà de la FIV, la question globale des droits reproductifs est hypersensible et clivante aux États-Unis, et Donald Trump s’était montré prudent à ce sujet pendant la campagne qui l’a réinstallé à la Maison-Blanche.

Le milliardaire new-yorkais se vante toutefois d’avoir contribué à l’annulation en juin 2022 de la garantie fédérale du droit à l’avortement, par sa nomination de trois juges conservateurs à la Cour suprême.

Au sujet de l’avortement, il s’est montré très changeant au cours des 25 dernières années, s’y disant d’abord favorable avant de réclamer «une certaine forme de punition» pour les femmes voulant avorter.

En 2020, durant son premier mandat, il avait été le premier président à se rendre à la grand-messe annuelle des militants antiavortement à Washington.

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