Trump: quand on veut, on peut!

On a beau le détester, le trouver arrogant, grossier, vulgaire...

Trump a un plan.

Et il va tout faire pour le mener à bien.

Quitte à écraser quelques orteils.

Il dit: «On va aller là!» Et il y va.

Pédale au fond.

La tornade

À côté de lui, nos politiciens ont l’air aussi performants que le REM un jour de tempête.

Un pas en avant, un pas en arrière.

Un pas à gauche, un pas à droite.

Un sondage, une étude, une commission, un rapport, un comité, une consultation...

Et ça traîne. Et ça brette.

Tout ça pour, à la fin de l’exercice (quelques années plus tard), revenir au point de départ.

Oui, Trump est trop autoritaire. Il ne consulte personne, n’en fait qu’à sa tête.

Il voudrait que le système soit entièrement à son service et rêve de mettre tout le monde – même les juges – à sa botte.

Mais entre trop (Trump) et pas assez (nos politiciens), il n’y a pas une juste mesure?

Entre le gars qui dit: «L’État, c’est moi», et les autres qui ne cessent de souffler le chaud et le froid, l’œil gauche sur les sondages et l’œil droit sur les médias sociaux, il n’y a pas un juste milieu?

Entre celui qui fonce tête baissée et écrase tout le monde sur son passage, et les autres qui passent leur temps à tourner en rond et à se tourner les pouces, il n’y a pas un entre-deux?

Une souris sur la coke

J’écrivais l’autre jour que le monde est bipolaire. Qu’on passe toujours d’un extrême à l’autre.

Trump, c’est ça.

Autant Kamala Harris parlait pour ne rien dire, autant Trump, lui, parle et s’agite trop.

Les Américains sont passés de «Sleepy Joe» à Speedy Gonzales.

Des décrets, en veux-tu, en v’là!

Le président a même signé un décret sur les pailles!

Biden était dans le coma, Trump est sur la coke.

Mais malgré – ou avec – tous ses défauts (et Dieu sait qu’il en a), Trump nous prouve que quand on veut, on peut.

La machine peut bouger, il suffit de lâcher le frein pour mettre le pied sur l’accélérateur.

Donald et Valérie

Je disais que nos politiciens brettent trop.

Il y en a une qui avait un plan et qui l’a mis à exécution.

Valérie Plante, la mairesse de Montréal.

Son idée d’une ville n’est peut-être pas la vôtre ni la mienne, mais la dame savait ce qu’elle voulait faire et l’a fait.

Elle a transformé Montréal.

Et quand le Bureau de consultation a dit que les Montréalais ne voulaient pas qu’elle ferme la voie Camillien-Houde, la mairesse a dit: «Fuck It!»

«Je veux fermer une rue? Je vais la fermer!»

Qu’on le veuille ou non, il y aura un avant et un après-Plante.

Cette femme a laissé sa trace.

Il n’y a pas eu de surprises, avec Valérie Plante.

On connaissait ses valeurs. Sa vision. Sa conception de la ville.

«Votez pour moi et on va aller là!» a-t-elle dit en campagne.

Les Montréalais ont voté pour elle, et elle y est allée. À fond.

C’est pas ça, un leader?