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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Trump nomme «tsarine des grâces» une détenue qu’il avait graciée

Capture d'écran Instagram @alicemariefree
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AFP

2025-02-21T14:14:59Z
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Donald Trump a nommé «tsarine des grâces» une ex-détenue graciée lors de son premier mandat, chargée à ce titre de lui faire des «recommandations» de pardon présidentiel. 

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Le président américain a annoncé la nomination d’Alice Johnson jeudi lors d’une cérémonie organisée à la Maison-Blanche pour célébrer le Black History Month, le mois célébrant l’histoire des Noirs américains.

«Alice s’est retrouvée en prison pour des faits qui, aujourd’hui, ne lui vaudraient sans doute même pas de poursuites. Elle a passé 22 ans en prison», a déclaré M. Trump en la présentant lors de la cérémonie.

«Vous allez trouver d’autres gens comme vous auxquels cela n’aurait pas dû arriver. Vous allez faire des recommandations et je suivrai ces recommandations de grâce», a-t-il ajouté.

Impliquée dans un trafic de cocaïne, Mme Johnson avait été condamnée en 1996 à la perpétuité réelle, conformément à une législation très répressive prévoyant de lourdes peines plancher dans les affaires de drogue.

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M. Trump avait décidé de sa libération peu après une visite à la Maison-Blanche de Kim Kardashian, qui avait appelé le président à offrir une seconde chance à cette prisonnière qualifiée de modèle par l’administration pénitentiaire.

M. Trump avait d’abord commué sa peine en juin 2018, avant de la gracier en août 2020.

Depuis sa libération, cette ancienne employée de FedEx a soumis plus de 100 demandes de grâce ou de clémence à la Maison-Blanche.

Sur Instagram, Alice Johnson s’est dit «profondément reconnaissante» de cette nomination et prête à faire une «différence significative» dans la vie des personnes «qui aspirent à un nouveau départ».

Interrogée par une chaîne de télévision américaine sur la grâce présidentielle accordée par Trump à plus de 1 5000 participants à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, Alice Johnson a jugé ces décisions «soigneusement réfléchies».

«Certaines personnes incarcérées» ce jour-là l’ont été à tort, a-t-elle estimé.

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