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L'article provient de TVA Nouvelles
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Trump ne peut pas interdire les admissions d’étudiants étrangers à Harvard, dit une juge

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AFP

2025-06-20T21:51:47Z
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Donald Trump ne peut pas interdire l’entrée aux États-Unis des nouveaux étudiants internationaux à Harvard, a confirmé vendredi une juge fédérale au moment où le président évoque un accord possible avec la prestigieuse université.

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Harvard, qui avait refusé de plier face aux injonctions du gouvernement américain, avait obtenu en justice la suspension provisoire des mesures visant les étudiants étrangers, les jugeant illégales et inconstitutionnelles.

Vendredi, la juge fédérale Allison Burroughs, qui avait déjà prolongé cette suspension, a décidé de l’étendre indéfiniment.

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Après des semaines de bras de fer, Donald Trump a cependant semblé calmer le jeu faisant état, dans son réseau Truth Social, de discussions en cours avec Harvard qui pourraient aboutir à «un accord vers la semaine prochaine». Si tel est le cas, ce serait un accord «historique et très bon pour notre pays», a-t-il assuré.

La plus ancienne université des États-Unis s’est attiré les foudres de Donald Trump en prenant la tête de la résistance, contre la volonté du président de contrôler les recrutements, le contenu des programmes ou encore les orientations des universités dans le domaine de la recherche.

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Le président républicain leur reproche notamment leurs politiques de promotion de la diversité ou encore d’avoir laissé proliférer des manifestations contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza, qu’il assimile à de «l’antisémitisme».

Après avoir supprimé quelque 3,2 milliards de dollars en subventions fédérales et en contrats, le gouvernement américain a accentué cette offensive fin mai et début juin avec des mesures pour interdire l’admission de nouveaux étudiants étrangers à Harvard. Ces derniers représentent 27% des effectifs de l’université d’élite, une source majeure de ses revenus et de son rayonnement.

Dans des documents versés au dossier, Harvard accuse l’exécutif de se livrer à des «représailles évidentes à l’exercice de [son] droit au Premier amendement» de la Constitution qui garantit la liberté d’expression.

L’université rejette en conséquence «les demandes du gouvernement de contrôler sa gouvernance, son programme d’études et l’“idéologie” de son corps enseignant et de ses étudiants».

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