Trump est un «criminel», «violeur», «menteur», «maléfique» et «pervers narcissique»... mais il n’est pas stupide, affirme Amir Khadir
TVA Nouvelles
La une de lundi du Journal de Montréal, sur laquelle on voit le visage de Donald Trump en gros plan accompagné de la mention «STUPID(E)», a beaucoup fait jaser aux États-Unis.
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Pour l’analyste Amir Khadir, il est toutefois erroné de penser que le président américain est véritablement stupide.
«Autant je pense que ça nous paraît stupide, les décisions que Donald Trump prend en fonction de ce qui devrait être un comportement, disons, apaisé et bienveillant à l’égard d’autres gouvernements, de la part de quelqu’un qui serait responsable», a affirmé l’ancien co-porte-parole de Québec solidaire à l’émission La Joute, mercredi.
«Donald Trump, à mon avis, est loin d’être stupide. C’est celui qui a bien compris qu’on peut pêcher de bons poissons en eau trouble. Et sa méthode de fonctionner, c’est de foutre le bordel, de créer le trouble pour pouvoir pêcher, disons, des gains politiques en sa faveur. On le voit à plusieurs regards et je pense que ses décisions sur les tarifs, c’est dans cette même logique-là», a-t-il ajouté.
Si le jouteur n’est pas prêt à utiliser le qualificatif «stupide» pour parler de Donald Trump, il estime néanmoins qu’il y a d’autres étiquettes très peu flatteuses qu’on peut lui coller.
«Trump, c’est un criminel aux yeux de la loi américaine. Trump, c’est un violeur. Ça a été reconnu. Trump, c’est un menteur. On l’a vu sur tous les plans, y compris vis-à-vis de l’impôt, y compris vis-à-vis de ses avoirs, y compris vis-à-vis de sa situation personnelle, individuelle et sa situation financière», a lancé Amir Khadir.
«On a en fait devant nous un personnage qui est excessivement maléfique, un pervers narcissique. Puis ça, il faudra toujours se le rappeler à chaque fois qu’il indique des intentions. En fait, la plupart du temps, quand il indique des intentions et des orientations politiques, on peut savoir que c’est peut-être dans son intérêt, mais c’est probablement aussi contre l’intérêt de la plupart des enjeux sur lesquels il se prononce, sur le Canada, sur les tarifs, mais également sur la question palestinienne», a-t-il ajouté.
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