Trouvée sans vie dans une résidence à Trois-Rivières: Alianka Royer n’a pas été victime d’un meurtre
Amélie Marcoux
La Sûreté du Québec (SQ) a complété son enquête en lien avec la découverte du corps d’une jeune mère à Trois-Rivières, en octobre dernier.
Près de huit mois après avoir découvert Alianka Royer, morte dans sa maison de la rue Ledoux à Trois-Rivières, les policiers peuvent maintenant conclure qu’elle n’aurait pas été victime d’un meurtre.
Et ce, malgré les propos de ses proches sur les réseaux sociaux, qui avaient même mené un organisme à nommer la mère de trois enfants comme victime de féminicide.

Les enquêteurs au dossier en sont finalement venus à la conclusion qu’«aucun élément criminel ne serait en cause dans le décès» de la femme de 26 ans.
Quelques jours après la découverte du corps, l’enquête avait été transférée à l’équipe des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec.

Les policiers parlaient alors d’une mort suspecte en n’écartant aucune hypothèse.
Les proches d’Alianka Royer soupçonnaient un ex-conjoint de la jeune femme. Le 1er novembre, l’homme a été retrouvé mort dans une chambre d’hôtel de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Sa mort n’a pas été jugée suspecte par le coroner.

La Sûreté du Québec ne fournira pas plus de détails dans le dossier d’Alianka Royer.
Il faudra attendre le dépôt du rapport du coroner, au cours des prochains mois, pour avoir plus d’informations en lien avec les circonstances du décès de la mère de famille.