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Trouble alimentaire: peut-on trop bien manger?

Photo FOTOLIA
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Agence QMI

2025-08-19T15:28:31Z
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Manger sainement est une habitude naturellement associée à la bonne santé. Toutefois, l’excès peut rapidement se transformer en trouble alimentaire.

L’orthorexie se caractérise par une obsession pour la qualité des aliments. «C’est le désir intense que chaque bouchée qu’on met dans sa bouche soit parfaite», explique la docteure en nutrition Isabelle Huot au micro d’Isabelle Perron à QUB radio et télé, diffusé au 99,5 FM à Montréal.

Chaque repas devient source d’inquiétude: les produits sont-ils biologiques, exempts d’OGM, cuisinés avec la bonne huile? Cette rigidité entraîne une charge mentale considérable pour les personnes souffrant d’orthorexie, qui ressentent culpabilité, honte ou anxiété lorsqu’elles «dévient» de leur plan alimentaire.

Ces personnes modifient même leur mode de vie, en refusant d’aller au restaurant, ou apportent leur propre repas par crainte de perdre le contrôle sur leur alimentation.

Un autre piège lié à la quête de santé est la surconsommation de suppléments alimentaires. De plus en plus de gens se tournent vers les vitamines, poudres protéinées ou gélules proposées sur les réseaux sociaux. «On se tourne vers les suppléments beaucoup plus que les aliments. Et ça, ça peut être problématique», souligne Isabelle Huot.

Certains nutriments, bénéfiques en quantité modérée, deviennent nocifs lorsque consommés en excès.

Par exemple, une consommation excessive de protéines augmente le risque de maladies cardiovasculaires. Un surplus de vitamine A peut accroître le risque de cancer du poumon chez les fumeurs, tandis qu’un excès de vitamine E pourrait être associé à un risque plus élevé de cancer de la prostate.

Voyez l’entrevue complète dans l’extrait QUB ci-dessus.

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