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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Trophée Conn-Smythe: qui sont les favoris chez les Panthers?

Getty Images via AFP
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-06-11T19:30:00Z
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Les Panthers ont maintenant la moitié du chemin de fait. Deux autres victoires et ils pourront soulever la coupe Stanley pour une deuxième année consécutive.

Évidemment, même s’ils en ont mangé une solide, lundi, les Oilers n’ont pas dit leur dernier mot.

Néanmoins, l’heure est venue de se pencher sur les candidats possibles pour l’obtention du trophée Conn-Smythe, remis au joueur le plus utile des séries éliminatoires.

Cette fois, pas de Connor McDavid, advenant un sacre des Panthers. On se rappellera que l’an dernier, la supervedette des Oilers était devenue le sixième joueur de l’histoire à remporter ce trophée dans une cause perdante.

Cette année, des protégés de Paul Maurice se sont suffisamment démarqués pour obtenir une majorité de votes de la part des 17 membres de l’Association des journalistes du hockey professionnel appelés à se prononcer lors du dernier match de la finale.

Ce qu’il y a de fascinant avec les deux principaux candidats, Sam Bennett et Brad Marchand, c’est qu’ils n’ont pas été développés par l’organisation.

C’est Bill Zito, qui occupe le poste de directeur général des Panthers depuis septembre 2020, qui a eu le flair de faire leur acquisition. Tout comme ce fut le cas pour Sam Reinhart, Matthew Tkachuk et Carter Verhaeghe, trois autres importants membres du noyau de la formation floridienne.

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Sam Bennett

Il joue physique, il dérange les gardiens et il possède un tir dévastateur. Avec 14 buts et 97 mises en échec jusqu’ici, on peut affirmer qu’il a mis tous ses attributs au profit de son équipe depuis le début de séries éliminatoires.

D’ailleurs, personne, depuis que la LNH compile les statistiques de mises en échec (2005-2006), n’a conclu la série avec au moins 10 buts et 100 coups d’épaules.

Plus les Panthers ont avancé dans leur parcours, plus Bennett a gagné en efficacité et en aisance. Il a inscrit quatre buts en supériorité numérique, ce qui prouve qu’il est une menace sur l’attaque massive. Toutefois, ses 10 buts à forces égales rendent sa contribution encore plus impressionnante.

Il a touché la cible dans 12 des 20 matchs des Panthers jusqu’ici, dont les 3 premiers de la finale. Trois de ces buts ont donné les devants aux Panthers, un a créé l’égalité et quatre autres ont donné une priorité de deux buts à son équipe.

Brad Marchand

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Pour un gars qui craignait de se voir confier un rôle effacé à son arrivée en Floride, il se débrouille plutôt bien. Six des huit buts qu’il a marqués ont servi à donner les devants aux Panthers.

D’ailleurs, ils lui doivent leur survie, et ce, possiblement deux fois plutôt qu’une. Au deuxième tour, face aux Maple Leafs, Marchand a marqué le but de la victoire lors de la prolongation du troisième match. Un gain des Leafs leur aurait permis de prendre les devants 3 à 0 dans cette série. Marchand a permis aux siens de renverser la vapeur et de l’emporter en sept matchs.

Il a récidivé face aux Oilers en jouant les héros dans la deuxième prolongation de la seconde confrontation. Cette fois, il a évité aux Panthers de rentrer à la maison avec un inconfortable retard de 0-2 dans la finale.

Son intensité et son expérience sont venues donner de la personnalité au troisième trio des Panthers et une profondeur importante à l’attaque de cette équipe.

Sergei Bobrovsky

Il lui arrive de connaître des soirées plus difficiles, mais depuis que les Panthers ont renversé la vapeur dans le troisième match contre les Maple Leafs, il a retrouvé son aplomb. Depuis ce temps, il présente une moyenne de buts alloués de 1,65 et un taux d’efficacité de ,938.

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Il a accordé quatre buts à chacun des deux premiers matchs de la finale, mais considérant qu’il a reçu 46 tirs dans chacun d’entre eux, ça offre une autre perspective à ses performances.

D’ailleurs, le Russe de 36 ans est devenu le premier gardien de l’histoire à effectuer au moins 40 arrêts dans chacun des deux premiers matchs de la finale. Tout ça en faisant face à 31 occasions de grande qualité.

Une fin de parcours en force, dans laquelle il ferait une différence dans des matchs serrés à bas pointage, lui permettrait d’attirer quelques votes supplémentaires.

Aleksander Barkov

Si la défense des Panthers a été la plus étanche des séries avant le début de cette finale, elle le doit au brio d’Aleksander Barkov. Bien que ce dernier était constamment confronté aux meilleurs trios adverses, les Floridiens possédaient la rondelle 57,40% du temps lorsqu’il se trouvait sur la glace.

Disons que quand votre joueur de centre remporte 58,4% de ses mises en jeu, dont 55,3% en zone défensive, vous ne passez pas trop de temps près de votre gardien.

C’est un peu plus difficile depuis qu’il fait face à Connor McDavid et Leon Draisaitl, mais qui n’en arrache pas contre le monstre à deux têtes des Oilers?

Cela dit, en trois matchs, le duo dynamique n’a marqué que trois buts à forces égales lorsqu’il fait face aux Finlandais. Tous l’ont été lors de la deuxième confrontation.

Si les Panthers éliminent les Oilers, on peut prédire que c’est parce que Barkov aura fait le boulot la plupart du temps.

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