Jeunes et violence : trop peu de financement pour la prévention

Le meurtre de Thomas Trudel, 16 ans, et toute la question de la violence par armes à feu ont retenu l’attention des jouteurs, mercredi.

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Amir Khadir et Emmanuelle Latraverse ont notamment souligné le manque de financement pour les organismes et intervenant faisant de la prévention.

Selon Amir Khadir, tous les paliers de gouvernement peuvent agir pour prévenir des morts comme celle de Thomas Trudel.

«Avec les centaines de millions en augmentations des budgets de nos forces policières, je ne vois pas au rendez-vous les millions dont on a besoin pour avoir des interventions communautaires qui en valent la peine», clame le jouteur.

De son côté, Emmanuelle Latraverse a souligné dans le rapport Laurent sur la DPJ, la commissaire avait souligné le manque de financement, de ressources et de coordination des organismes.

Elle mentionne notamment que sur la totalité de l’argent investi pour s’occuper des jeunes en difficulté, les organismes ne récoltent que 6% et les CLSC 12%, alors que 80% de la somme est destinée aux centres jeunesse.

«Ça fait 30-40 ans que les experts disent qu’il faut investir dans la prévention», affirme Emmanuelle Latraverse.

«À un moment donné, il va falloir que ce gouvernement-là offre une réponse cohérente pour l’ensemble du Québec et spécifique pour ces quartiers particuliers de Montréal où il y a une problématique encore plus tragique et violente», ajoute-t-elle.

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