Trois ingrédients pour faire la souveraineté, selon Nicolas Marceau
TVA Nouvelles
Même s’il a quitté la politique, l’ex-ministre des Finances du PQ Nicolas Marceau demeure un fervent souverainiste.
«Je demeure entièrement convaincu que la souveraineté, c’est plus urgent et nécessaire que jamais», a déclaré M. Marceau à l’émission «Le Bilan», mardi.
Ce dernier lançait mardi son livre «Une fois le Québec souverain», dans lequel il étale ses arguments en faveur de l’indépendance québécoise.
«J’essaye de démontrer à quel point il n’y a aucune bonne raison pour demeurer dans le Canada et accepter des solutions qui ne sont pas adaptées aux circonstances québécoises, alors qu’on pourrait tellement faire mieux», explique l’ex-ministre péquiste.
Pour arriver à la souveraineté, Nicolas Marceau propose trois idées :
Rallier tous les souverainistes
L’ancien politicien estime que, depuis des décennies, le mouvement souverainiste courtise presque exclusivement la gauche et délaisse la droite.
«Je ne m’explique pas qu’on ne tente pas de rassembler tous les souverainistes au sein d’un même mouvement», clame-t-il.
Pourtant, M. Marceau se dit convaincu que plusieurs personnes ayant une idéologie de droite sont eux aussi en faveur de la souveraineté du Québec. Il souhaite donc voir le mouvement souverainiste «arrêter de flirter toujours à gauche.»
«Je pense qu’il est temps de cesser de représenter la souveraineté comme étant exclusivement pour les sociodémocrates», soutient l’ex-ministre.
Éclaircir la mécanique de la souveraineté
Nicolas Marceau est également d’avis qu’il faut indiquer clairement comment se déroulera l’accession à l’indépendance du Québec pour convaincre les électeurs. Le tout doit être expliqué avant les élections, affirme l’ancien ministre du Parti québécois.
«Le mouvement souverainiste doit annoncer une fois pour toutes de la mécanique avec laquelle on va se rendre à la souveraineté», indique M. Marceau
Agir tout de suite
L’ex-politicien est aussi d’avis qu’il faut que le processus d’accès à la souveraineté démarre dès qu’un parti en faveur de ce projet accède au pouvoir.
«On élit un gouvernement souverainiste et ça déclenche quelque chose. Le mouvement vers la souveraineté est déclenché», explique Nicolas Marceau.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

















