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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Trois entraîneurs d’équipes sportives scolaires arrêtés pour des crimes sexuels

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Olivier Faucher | Journal de Montréal

2022-02-02T19:22:10Z
2022-02-02T21:20:25Z
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Trois entraîneurs d’un programme de basketball d’une école secondaire de Montréal ont été arrêtés aujourd'hui, pour des infractions de nature sexuelle.

Les suspects sont trois hommes, dont deux âgés de 43 ans et un autre de 31 ans, qui travaillaient à l’École secondaire Saint-Laurent, dans l’arrondissement du même nom. 

« L’arrestation des trois suspects est en lien avec des agressions sexuelles qui auraient été commises auprès de deux victimes mineures fréquentant l’institution au cours de la période 2008 à 2014 », a expliqué Raphaël Bergeron, porte-parole pour le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). 

La police n’écarte pas qu’il puisse y avoir d’autres victimes, et les invite à contacter les autorités.

Les trois hommes devaient être rencontrés par les enquêteurs de la Section des agressions sexuelles.

Ils devraient comparaître jeudi, au palais de justice de Montréal, sous des accusations dont la nature exacte n’a pas encore été révélée par les autorités. 

Soutien aux élèves 

Dans un bref communiqué, le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys a assuré que les forces policières pouvaient compter sur son « entière collaboration ».

« Nous prenons la situation très au sérieux [...] et mettrons en place toutes les recommandations et directives qui pourraient nous être formulées », a écrit son directeur général, Dominic Bertrand. 

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Au passage de TVA Nouvelles devant l’école Saint-Laurent, cet après-midi, seuls les élèves membres du programme de basketball semblaient avoir été informés de la situation. 

Écoutez Marie-Claude Barrette au micro de Sophie Durocher sur QUB radio: 

Le SPVM a mobilisé des agents sociocommunautaires afin de s’assurer du bien-être des étudiants. 

Le président-directeur général du Réseau du sport étudiant du Québec, Gustave Roel, a rappelé que tous les élèves doivent évoluer « dans un climat et un milieu sécuritaire ». 

« Inadmissible » 

« On va laisser la justice faire son travail. Si c’est ce genre de cas-là, pour nous c’est inadmissible et inacceptable », a-t-il réagi, en rappelant que le RSEQ s’est doté d’un mécanisme de plainte indépendant mis à la disposition des élèves sur son site web. 

La ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest, a également dénoncé cette situation. 

« Cette situation est inacceptable et mes pensées sont avec les victimes », a-t-elle écrit au Journal.

« Depuis mon arrivée en politique, j’ai agi pour que les sportives et les sportifs évoluent dans un environnement sain et sécuritaire », a-t-elle ajouté, référant ceux qui « vivent une situation difficile » vers les plateformes Sport’Aide et Sport bien-être.

– Avec TVA Nouvelles et Agence QMI

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